lundi 14 décembre 2009

Se mettre dans l'esprit de Noël...

Ah, les enfants! Sans même le savoir, ils ont tendance à nous pousser à faire resortir le meilleur de nous-mêmes, nous amenant à recommencer à apprécier des plaisirs gratuits depuis bien longtemps oubliés...

Restant dans un petit logement, il m'était impossible de monter un bel arbre de Noël cette année. Je me consolais en me disant que chez ma mère, le village et le sapin sont tout simplement merveilleux et que nous pourrions donc en profiter...

Mais chez moi, c'était un peu comme à tous les jours de l'année. Aucune magie hormis les moments où je tends les mains à ma fille, la salue comme si j'étais son Prince Charmant, lui chantant des merveilles de Disney et valsant pendant plusieurs instants...

Bien sûr, il y a aussi toutes les fois où elle me surprend par les nouveaux mots qu'elle dit, les mouvements qu'elle apprend, les comportements qui démontrent qu'elle commence à forger sa personnalité propre... Un enfant, ça ne fait pas que nous émerveiller (et bien évidemment, nous donner une énorme responsabilité en prime...). En fait, ça change notre vie du tout au tout...

Personnellement, j'ai l'hiver en horreur depuis fort longtemps. En fait, je déteste la neige, le froid, mettre un manteau chaud, des bottes, une tuque (surtout que je n'ai pas ce qu'on appelle une "tête à chapeaux")...

Mais cette année, les choses me semblent différentes. Je n'aime toujours pas le côté "pas pratique" de l'hiver, mais je me surprends à resentir une grande joie qui s'installe dans mon coeur lorsque je regarde les sourires si purs de ma fille qui découvre la neige (de même que le fait qu'elle fonde et que ce n'est pas toujours plaisant lorsque ça coule dans son manteau! hihihi!).

Je ressens une forte chaleur en moi, un goût de vivre que je croyais, par le passé disparu, lorsque je l'entends fredonner les airs de Noël de Ginette Reno que je mets à la maison.

J'ai le désir de continuer d'avancer, de la contempler pendant qu'elle grandit. J'ai l'envie de persévérer, travailler mes difficultés, lorsque je vois dans ses yeux pétillants à quel point pour elle, je suis tout un univers, une héroïne...

Je remercie la vie de m'avoir offert ce présent qui à chaque Noël me rappelle que nous avoir le pouvoir de décider d'être heureux, d'accepter chaque petite chose qui fait de nos jours des moments moins pénibles à passer sur terre...

Ce soir, je me sens en paix.

Je ne sais pas si cet état durera, mais j'en profite à fond pendant que cet apaisement s'est incrusté dans mon âme.

Merci ma fille! Je t'Aime si fort...

"L'espérance a reluit."

Joyeux Noël à tous! (même si je suis à l'avance... Autant en profiter pendant que je me sens le coeur léger!)

jeudi 10 décembre 2009

Passion et patience?

Bonjour à vous!

Oui, je sais, cela fait longtemps que je ne suis pas passée ici... En fait, c'est que j'ai été très prise par mes études... et aussi, que j'ai dû m'arrêter un peu afin de ne pas sombrer dans une période dépressive trop profondément...

Mais voilà, si j'écris ce soir, c'est pour une raison bien précise en fait... Je souhaite me vider de mes réflexions du moment...

Comme le titre vous l'a sûrement fait comprendre, je suis dans une phase de questionnement face à un homme dont j'ai fait la rencontre. En fait, ce n'est pas vraiment du questionnement, mais plutôt un éternel combat entre raison et émotion...

Pour ceux qui ont lu plusieurs de mes écrits (surtout ceux concernant l'amour), vous devez déjà savoir que je suis une passionnée... Par le passé, j'ai donc toujours aimé trop vite, trop intensément. Eh bien, je travaille un maximum sur moi présentement pour un jour avoir la fierté de dire que cette époque est révolue...

Bref, j'essaie d'être patiente, de prendre mon temps... mais merde! Je suis insécure et j'essaie toujours de courrir à la place de marcher...

Mon côté émotif aimerait le rejoindre, lui faire la cour, lui déclarer mon grand amour, lui faire l'amour, vivre à ses côtés pour l'éternité...

Tandis que mon côté rationnel me rappelle que je dois être sûre de moi, de mes sentiments, que je ne peux aimer un homme que je connais un peu plus depuis seulement presque trois semaines (on s'était rencontrés il y a environ deux ans, dans des circonstances où il était impossible d'essayer de développer quelque chose). Mon rationnel me dit aussi que je dois être patiente, prendre le temps de le connaître, quitte à ne développer qu'une amitié, mais une vraie de vraie!


Ma raison me dit qu'il est le plus sage de nous deux, que c'est correct qu'on ne se parle pas à tous les jours, que c'est bien d'avoir le temps de s'ennuyer de nos échanges, pour ensuite être heureux de nous retrouver...

Mais maudit, mon émotif m'inflige de cruels scénarios... qui ne devraient même pas exister puisque je sais que présentement, je ne peux l'Aimer...

Comment donc concilier Passion et Patience? Comment faire taire des impulsions qui nous grugent l'énergie et nous dévorent le coeur? Comment faire pour en venir à ne prendre que ce qui passe, au jour le jour, sereinement? Ouf... Mais quelles questions!!!

Voici donc un aperçu du combat qui se trame en moi:

Émotif: Il ne m'a pas fait signe de vie aujourd'hui.
Rationnel: Tu lui as dit hier de prendre une pause de toi.
Émotif: Oui, mais s'il m'a écoutée, est-ce parce qu'il commence à se lasser de moi?
Rationnel: Bien non, ma belle, c'est tout simplement parce qu'il est sensé, il prend son temps, voilà tout!
Émotif: Oui, mais je me demande vraiment s'il est aussi intéressé par moi que moi par lui...
Rationnel: Bien sûr qu'il l'est, il te l'a dit! La différence, c'est que lui, il n'a pas le côté passionnel qui le pousse à vouloir aller trop vite...
Émotif: Bien, je pense que je vais lui envoyer un message banal, lui montrer que je suis là... en espérant qu'il me répondra et que je pourrai lui parler...
Rationnel: Tu ne devrais pas faire ça. Tu ne respecterais pas ce que tu lui as suggéré. Laisse-donc le temps au temps de faire son temps...
Émotif: Bah, juste un petit message, ce n'est rien de grave...

Et là, le même genre de conversation reprend plus tard...

Émotif: Merde, ça fait deux heures que je lui ai écrit et toujours pas de nouvelles!
Rationnel: As-tu pensé qu'il voulait peut-être prendre du temps pour lui ce soir?
Émotif: Oui, bien sûr, mais c'est plus fort que moi... Je dois lui réécrire...
Rationnel: Attention, tu risques de le faire fuir!
Émotif: Je le sais, mais c'est une sensation trop intense en moi... Je dois vraiment lui réécrire!

Et ça continue ainsi à l'infini...

Le problème? Eh bien, j'ai beau savoir que ma raison est la bonne voie, je me laisse trop souvent influencer par mes émotions... Et là, bien, je crois bien que je vais finir par me planter...

En tout cas, voilà, c'était ça pour aujourd'hui...

Je sais, ce n'est pas terrible comme message, comparé aux autres... mais en fait, j'imagine que je peux me le permettre... N'est-ce pas à cela que cela sert, un blog???

Bisous à vous!