jeudi 8 juillet 2010

Un peu de place à l'espoir...

Ouf, ça fait un bail que je n'avais rien écrit! Ça doit être un signe que ça va bien dans ma vie... ou encore, que j'étais trop déprimée pour penser à écrire quelque chose... Peut-être aussi que c'est tout simplement signe que j'avais d'autre chose à faire de ma vie...

Enfin bref, je fais un léger passage aujourd'hui, en espérant que je n'ai pas perdu mes lecteurs si assidus...

Je veux simplement donner des nouvelles, parler de ce qui se passe...

Alors voici:

Il était une fois, dans une métropole située en Amérique du Nord, une princesse souhaitant devenir reine qui se  cachait dans la peau d'une jeune femme des siècles d'aujourd'hui... Cette princesse se demandait sans cesse comment accéder au titre de noblesse qui lui était supérieur, comment braver les échelons la menant aux portes de son bonheur. Malgré tout ce qu'elle possédait, cette jeune royale ne faisait que rechasser des idées de ce qu'elle pourrait avoir de plus afin de se sentir comblée.

Mais voilà qu'un jour du haut de son trône "futoné", elle prit conscience que le réel bonheur c'est d'accepter d'être heureux avec ce qu'on a et s'émerveiller de toutes les petites nouveautés. Dès lors qu'elle réalisa que ce qu'elle recherchait finalement, c'était qui elle était vraiment, elle commença à se connaître davantage et à regarder la vie avec des sourires plus fréquents.

Malgré quelques journées moroses durant lesquelles son âme engourdie contemplait les déchéances de ses jours de jadis, elle décida de clore la porte de ses pensées à ces malheurs passés.  Sentant par moments qu'elle était sur le point de sombrer dans la déraison de ses pulsions malsaines, elle sortait le détergent de son coeur et dépoussiérait ses idéologies vilaines.

Au fil du temps, elle commença à apprendre à être bien avec elle-même, en elle-même, par elle-même et pour elle-même, ce qui allégea grandement le fardeau de ses déboires d'antan. Ce laisser-aller à une vie moins exigeante, exaspérante, résonnant toujours de manière tonitruante, lui permit de constater une merveille un fameux jour de juillet...

En regardant par la fenêtre ouverte elle vit que le vent avait tourné, son souffle rafraîchissant son coeur et ses pensées. La caresse de cet air pur transportant à son âme un espoir renouvelé, lui fit l'effet d'une illusion devenant totale réalité...

Sans s'emballer, son coeur commença à battre au rythme de son calme retrouvé, laissant derrière les sons musicaux les averses de ses yeux si doux que le beau temps avait su assécher...

C'est alors que la princesse repensa aux quelques dernières années de sa vie...

À cette époque, elle croisa un crapaud (pour ne pas dire un crapet!) qui à l'aide de son mucus s'attacha à elle... Les années passaient, toujours le crapaud s'accrochait jusqu'au jour où un renflement au ventre de la belle le poussa à retourner dans son étendue marécageuse. La princesse comprit alors ce qui se passait: le trésor qu'elle avait toujours recherché, maintenant qu'elle ne le cherchait plus, elle le trouvait au creux de son propre corps.

Le jour où le ventre de la princesse se dégonfla, un phénomène mystérieux se produisit: sans même s'y être attendu, sans même y avoir pensé, l'avoir prévu, la princesse ayant depuis si longtemps souhaité devenir une reine devenait deux choses encore plus importantes: une femme et une mère...

Deux ans après cet événement, la gente dame est comblée. Parfois, elle se sent seule. Parfois, elle se sent triste. Mais dans le fond, elle se demande souvent qu'est-ce que le bonheur? Être une reine? Tout posséder? Tout contrôler?

Elle réalise aujourd'hui que ce qui importe le plus, c'est tout l'amour qu'elle offre et qu'on lui donne si généreusement. Elle réalise que ce qui compte, c'est d'apprendre la vie à travers les yeux d'une petite fée pour qui elle est une déesse. Elle réalise après tout ce temps, que ce qui compte vraiment finalement, c'est de vivre pleinement.

Merci à toi, ma petite fleur d'hiver, mon perce-neige des cieux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire