dimanche 27 septembre 2009

Eaux troubles


Je vogue sur la mer déchaînée qu'est mon existence
Bravant mille ouragans, vagues énormes en cadence
Je navigue dans la nuit sombre de ma vie
N'ayant nulle carte pour me retrouver, ni allié, ni ami


L'étendue bleue me berce, me transporte et m'affole
Au gré de ses tourmentes et de ses périodes de calme, frivoles
M'éloignant de plus en plus de la berge de mon bonheur
M'amenant sous la surface, sentiment de totale stupeur


Je vois le cyclone qui s'est formé au creux de mon âme
Je sens l'orage qui annonce les éclairs de mon drame
Je perçois l'activité électrique de mon ciel nuageux
J'attends le calme suivant la tempête de mon mieux


Mais si ma vie est cette mer violente, déchaînée
Comment pourrais-je faire pour m'en sortir, ne pas me noyer?
Mais si ma vie est cette étendue de souffrances, de tourments
Comment pourrais-je refaire surface, la douleur délaissant?


Je souffre de mes tempêtes, mes orages fous intérieurs
J'accentue moi-même cette détresse, mon grand malheur
Je persévère dans l'illusion de mon rêve devenu réalité
Ce qui fait en sorte que je ne peux m'échapper, je ne fais que couler


Si le bateau de mon drame pouvait atteindre ma fantasmagorie
Je pourrais finalement voguer sur les eaux calmes auprès de lui
M'agripper à la force de ses bras pour ne pas sombrer, ne pas chavirer
M'accrocher de toutes mes forces à son cœur afin d'être juste bien, me sentir Aimée


Mais voilà que je dois me rendre à l'évidence, entendre et accepter
Que mon âme ne pourra être, de son si merveilleux cœur, caressée
Mais voilà que je dois m'efforcer de comprendre, de réaliser
Que si je reste dans le désir de son cœur, à l'infini, je devrai nager


Alors, je lance les pagaies de mon rêve, de mes si magnifiques espoirs
Je poursuis cette traversée éternelle vers mon chagrin, voire désespoir
Alors, je baisse les bras à défaut d'être en mesure de foncer et d'affronter
Le refus de mon si grandiose Amour, à jamais en eaux agitées

samedi 26 septembre 2009

Psychologie et intuition

Depuis quelques jours, je me questionne beaucoup sur mes objectifs futurs en tant que psychologue. Je réfléchis intensément sur l'orientation que je veux donner aux thérapies que j'offrirai.

Je sais que je ne veux pas devenir ce type de psychologue qui durant toute l'heure de thérapie ne fait que prendre des notes et reformuler ce que dit la personne qui me consulte. Je veux vraiment aider les autres à être mieux en eux-mêmes, à comprendre leurs mécanismes de défense, à comprendre le pourquoi de leur situation présente, à savoir gérer leurs fantômes du passé... tout ça dans le but de parvenir à se rapprocher toujours un peu plus de la quête ultime de notre existence: le bonheur. (bon, j'en parle souvent de ce bonheur non? En fait, c'est que je suis moi-même une éternelle insatisfaite pour les gens autour, alors qu'au fond, cela en prend peu pour me rendre heureuse... mais cette joie n'est que trop brève et c'est là-dessus que je dois travailler... Arriver à faire perdurer toutes les petites joies qui s'infiltrent dans ma vie...)

Avec toutes ces réflexions, il en va de soi que je dois penser alors aux méthodes que j'utiliserai pour aider le mieux possible les gens qui me consulteront. C'est là que j'ai relu mes billets sur ce blog et particulièrement celui où je mentionne ne pas vouloir mélanger sciences et occulte. C'est là que je ferais erreur, je crois...

Si après plusieurs siècles, la science "humaine" demeure si incomplète, c'est peut-être justement parce que ce qui touche à l'être relève de bien plus que seulement la science. Certaines choses concernant l'humain dépassent l'entendement et par conséquent, elles en deviendraient compréhensibles (quoique non explicables) par la parapsychologie, l'irrationnel, l'invisible, etc.

Bon, je sais que cela fait étrange pour une scientifique d'énoncer de telles théories, alors, c'est pourquoi je vais tenter d'expliquer du mieux que je peux ce que mes dires impliquent...

En fait, je crois qu'en thérapie, on devrait surtout user de notre intuition. Lorsque quelqu'un tire les cartes (Tarot), ne fait-il pas justement cela? Ne regarde-t-il pas chaque détail de chaque lame afin de ressentir l'illustration... ce qui lui permet de voir au-delà de l'image et de pouvoir définir (ou plutôt ressentir) la signification de l'arcane? Lorsqu'il interprète l'ensemble du tirage, n'use-t-il pas en grande partie de son intuition pour comprendre les liens qui se forment entre les cartes?

Eh bien, en y réfléchissant, je crois qu'il en va de même face à l'humain. Notre regard d'ensemble se forme, à mon sens, en s'attardant à chaque petit détail de l'autre individuellement et puis, par la suite, en portant attention aux liens entre chaque caractéristiques, chaque éléments, etc.

Je sais que ce que je vais écrire risque d'en choquer certains, mais combien de suicides auraient pu être évités si les psychologues avaient écouté leur intuition à la place de seulement se reférer à la théorie?

Ce que je veux dire, c'est que dans la théorie, on nous parle des signes prédéfinis liés aux tendances suicidaires ainsi qu'à l'ampleur du risque de passage à l'acte. Mais malheureusement, nulle part dans cette théorie n'est mentionné le fait qu'une personne qui puisse sembler "trop heureuse" est peut-être sur le bord du précipice...

Certains (pour ne pas dire plusieurs...) psychologues mettent fin à des thérapies suite à l'idée que leur "client" (je hais ce terme!) va mieux, celui-ci leur disant qu'il va très bien, le sourire aux lèvres, etc. Pourant, quelques-uns d'entre eux se suicideront quelques jours ou semaines après l'arrêt de thérapie...

Peut-on parler d'une faute professionnelle alors? Non, malgré tout, je ne crois pas. L'être humain est complexe et personne ne peut le comprendre dans son intégralité. De plus, je crois fortement à l'unicité (le caractère unique) de chaque personne, donc, cela complique les choses davantage...

Toutefois, je pense que ce type de résultat (le suicide) pourrait être évité si les psychologues (et autres travailleurs en relation d'aide) écoutaient davantage leur intuition. Les apparences sont souvent trompeuses...

L'intuition, ça se travaille... Mais bon, je ne suis pas experte dans le domaine, donc, je m'abstiendrai d'en parler davantage pour le moment...

C'est tout pour l'instant...

jeudi 24 septembre 2009

Fréquence d'écriture

Bonjour!

J'écris seulement parce que je n'ai pas écrit beaucoup de billets depuis une semaine. (Désolée pour ceux qui aiment me lire!)

En fait, c'est que je suis assez prise entre mes cours, un forum de discussion que je fréquente ainsi que ma fille...

Faut dire aussi que je n'ai pas beaucoup d'inspiration présentement...

Je ne suis quand même pas pour commencer à parler de mon nouveau Tarot, de mes nouveaux livres "ésotériques", de mes runes, etc.  Pas parce que cela n'est pas intéressant, mais bien parce que étant une étudiante en sciences (psychologie), j'ai ouvert ce blog traitant de philosophie, de psychologie, à la base. Donc, si je commence à parler d'occultisme, je crois que je perdrais un peu de l'essence de mon blog... Mais en même temps, eh bien, je me dis que mon côté ésotérique ainsi que mon aspect scientifique sont tous deux complémentaires, car il s'agit bien de deux parties importantes de moi-même...

Qui sait, peut-être finirai-je par parler de l'occulte éventuellement...

Je suis dans une phase un peu plus "active" à la maison, présentement, donc, j'ai moins envie d'être devant mon écran d'ordinateur...

Je reviendrai bientôt...

mardi 22 septembre 2009

La pluie




Gouttelettes de pluie sur mon corps déverse
Toute ta fraîcheur, pureté de ton averse
Flot de ma nuit noire, élément céleste
Ancre-toi à mon âme, afin que la souffrance me déleste


Pleure de tes nuages sur ma vie engourdie
Chante la symphonie de tes mille envies
Berce mon corps de ta douce sonorité
Oh! Pluie si calme, amène-moi dans ton éternité!


Dépose tes larmes froides, minuscules corps fluides
En mon intérieur si vulnérable, toi, ma chère complice humide
Fait valser mes pensées de tes orages pour le moins intrépides
Amène-moi avec toi au loin, que de ma peine, je me vide


Je ne suis pas attristée de te voir si affolée, tant chagrinée
Car tous les malheurs s'évadent par notre émotion extériorisée
Si par les vagues issues des tes nimbus, tu te sens libérée
Alors pleure, mon amie, je suis là pour t'accompagner



Demain à l'aurore, tout ton océan de douleur tu auras versé
Et nous pourrons nous attendre à nouveau, jusqu'à la prochaine montée
De tes sentiments si forts qui auront au fond de moi imprégné
Cette fragile mélancolie dans mon cœur devenu mouillé

Poésie


Bonjour à vous!

Premièrement, je sais que je n'ai rien écrit depuis quelques jours, mais disons que je suis plutôt occupée ces temps-ci, avec l'école, le forum gothique sur lequel je suis membre, ma fille, etc.

Alors voilà, j'ai pensé écrire ce billet pour vous faire part d'un de mes passe-temps (et un autre de mes éxutoires!), soit l'écriture de poèmes. J'ai écrit près d'une centaine de poèmes depuis mon enfance. La plupart du temps, c'est la souffrance qui me donne l'inspiration nécessaire pour écrire, donc, dans ce sens, ce n'est pas trop étonnant que plusieurs de mes poèmes aient un aspect assez sombre.

Récemment, j'ai été approchée par un directeur d'une maison d'édition, qui m'a demandé de produire une cinquantaine de poèmes, afin de faire un recueil qu'il aurait été intéressé à publier. Malheureusement, je n'ai toujours pas de nouvelles de lui.

J'ai donc décidé de partager avec vous quelques-uns de mes écrits sur ce blog. Si vous aimez ma façon d'écrire, je vous invite à m'écrire un commentaire ou un message (courriel) afin que je puisse vous envoyer le document en entier.

Ici, vous trouverez quelques-uns de ces poèmes et probablement certains autres que j'écrirai au fil du temps... (Si vous cliquez sur le libellé "Poèmes", vous les trouverez tous.)

Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne journée!

jeudi 17 septembre 2009

La catégorisation


Ah, les fameuses catégories...


Depuis plusieurs années déjà (je ne pourrais dire combien, en fait, car je crois que cela remonte à plusieurs siècles...), l'être humain a développé une sérieuse manie de tout catégoriser. Cette classification, quoique très utile dans certains domaines (par exemple, le classement des animaux en fonction de leurs attributs physiques, de leurs capacités, etc.), peut être, à mon sens plutôt nuisible en ce qui a trait à la personne.


Avant d'approfondir sur ce point que j'apporte, je me dois d'expliquer pour moi, ce que sont les catégories humaines.



En fait, pour moi, il s'agit d'un ensemble de critères spécifiques à une classe en particulier. Par exemple, pour être mère biologique, il faut avoir vécu une grossessse, avoir enfanter, etc. Si on a adopté un enfant, alors, on ne pourra jamais être sa mère biologique, car nous n'avons pas vécu l'enfantement. (Note: Je dois par contre mentionner que je crois que les mères adoptives n'en sont pas moins des mères véritables... Mais ça, c'est complètement un autre sujet...)


Ce que je trouve un peu embêtant avec cette classification omniprésente, c'est le fait que dès que quelqu'un ne répond pas (ou plus) à un des critères, il ne peut pas (ou plus) se calculer comme faisant partie de cette catégorie.


Serait-il alors mieux, à mon avis, de vivre dans une sorte de "non catégorisation". Oui, en effet, c'est ce que je crois... Mais je pense qu'il y a une large distinction à faire entre ce qu'on croit et ce qui est possible.



Je pense sérieusement que la catégorisation est nécessaire à l'être, car par elle, il développe le sentiment d'appartenance nécessaire pour acquérir une certaine "sécurisation sociale". L'être humain EST un être social et par conséquent, il a besoin du contact avec les autres. Toutefois, il est tout à fait "normal" qu'une personne tente de s'entourer de gens qui lui ressemblent (par les intérêts, passe-temps, goûts, etc.)


Dans ce sens, c'est un peu d'affirmer qu'il existe bel et bien des catégories de gens qui sont bénéfiques pour l'être, dans sa quête de bien-être personnel.


Toutefois, là où cela devient malsain, c'est lorsque la personne est rejetée quand elle tente de s'intégrer à une certaine catégorie de gens. Ce rejet peut se transformer en sentiment d'incompétence, de dépréciation personnelle. À long terme, la personne étant constamment rejetée peut en venir à vivre une grave dépression (avec tout ce qui en découle: consommation de drogues ou d'alcool, gambling et même le suicide).



Il faudrait que je parle des besoins fondamentaux de l'être humain, mais cela serait trop long de le faire dans ce billet (référence: Pyramide de Maslow).


Mais pour ceux qui connaissent un peu cette théorie, eh bien, vous devez donc savoir que pour parvenir à l'actualisation de soi (le but ultime!), il faut passer par plusieurs étapes, dont celles de l'appartenance, de l'estime de soi et de la sécurité.


La catégorisation peut donc être aidante afin d'atteindre le stade de l'actualisation de soi.


Toutefois, comme je le mentionnais plus tôt, l'envers de la médaille peut être très néfaste et c'est pourquoi je pense qu'il faut parvenir à tempérer notre "besoin" d'appartenir à une classe spécifique.



Je ne suis pas encore thérapeute, alors, je ne peux parler de façon théorique, véridique (de toute façon, qui possède la connaissance absolue?). Par contre, je vais tenter de dire comment moi, je parviens à vivre aisément à travers toutes ces catégories.


Pour ma part, il n'y a que deux étiquettes que je puisse dire sans contredit qui me collent à la peau. Il s'agit de celui de mère ainsi que de celui d'étudiante. (Bon, il y en a d'autres, évidemment, mais ces deux-là, ce sont les plus importantes.)


Mis à part cela, plusieurs personnes me considèrent comme étant gothique. Je clarifie les choses: je ne le suis pas... Vraiment???


Vous savez, parfois je me questionne... Bien sûr, je ne réponds pas à tous les critères inhérents à la catégorie gothique (par exemple, je n'écoute pas de la musique issue de l'époque de la Batcave, dans les années '80). Toutefois, si je devais absolument me placer dans une catégorie, cela serait celle-là que je choisirais...



Je ne veux pas me catégoriser... mais en même temps, je suis flattée lorsqu'on me place dans cette classe! Mélangeant, n'est-ce pas???


Pas tant que ça, en fait... Ayant tendance à toujours tout analyser (ou presque!) et possédant une assez grande capacité d'introspection, j'arrive à comprendre certains comportements, actions, réactions, pensées (alouette!), de ma part.


Le fait d'apprécier me faire donner le titre de gothique, cela répond, à mon avis, à mon besoin d'appartenance, de reconnaissance (par les pairs). Ça, je n'en parlerai pas plus, car c'est le sujet depuis le début et j'aurais l'impression de me répéter.


En ce qui concerne le fait que je sois bornée à ne pas vouloir me catégoriser, eh bien, ça, c'est dû à quelques raisons, en fait. Premièrement, je suis persuadée que la catégorie qui nous est attribuée provient en grande partie du regard des autres (donc, de leur perception qui est, à mon avis, issue du jugement).  Ensuite, le fait de ne pas vouloir me catégoriser répond à mon besoin d'être unique, différente, Moi.



C'est un peu ironique quand même! Si on pense aux marginaux, il n'est pas difficile de constater que la plupart se battent pour clâmer leur différence, leur caractère unique... Mais en même temps, en agissant ainsi, ils font ce que plusieurs autres font et par conséquent, il en viennent à se conformer à ce que prône l'anti-conformisme... (Vous me suivez, n'est-ce pas?)


Ce que je tente d'expliquer, c'est que même en disant être marginaux, ceux-ci se conforment à une certaine catégorie, une mini-société. Donc, même en ne voulant pas se catégoriser, ils se classent dans la catégorie des gens ne voulant pas se catégoriser... (ouf... J'ai de la misère à me suivre, par moments!)


En tout cas, bref, tout ça pour dire qu'au final, on fait tous partie de certaines catégories... Pourquoi? Parce que l'être humain a besoin de classer... Un point c'est tout.


Voilà, c'est tout ce que je peux dire...



Et ce genre de message qui finit un peu en queue de poisson m'amène à repenser à cette phrase que j'ai composée il y a de cela quelques mois:


"La complexité de l'existence réside dans le fait que nous tentions de la comprendre."


Alors, bonne fin de soirée à tous!

Le temps qui passe...

Bon, il est presqu'une heure du matin, je suis toujours debout... comme depuis maintenant près de trois mois... Je n'arrive plus à dormir en fait. Je me sens épuisée la plupart du temps (c'est normal, je crois, lorsqu'on dort environ 3-4 heures par nuit), mais le soir, malgré la fatigue, c'est comme si je n'arrivais pas à me coucher...

Je réalise que j'ai tant de choses à faire et le temps passe trop vite pour que je m'arrête.

Le jour, je m'occupe de ma fille, ma priorité. Tous les moments que je passe à ses côtés, à jouer avec elle, eh bien, ils ont un prix... celui de répondre à mes messages en fin de soirée (lorsqu'elle dort) et de faire mes études de nuit, par la suite... Cela résulte en un grand sentiment d'épuisement, de surcharge...

 Pourtant...

Je pense aux personnes qui sont mères de famille, étudiant à temps partiel et travaillant à temps plein. Comment font-elles pour être aussi fortes, aussi courageuses?

Parfois, je me sens un peu lâche de me lamenter, de me plaindre de mon manque de sommeil.

Mais en même temps, je sais que j'ai fait des choix et je les assumerai jusqu'au bout. J'ai décidé d'entamer de grosses études et je dois en payer le prix. Je dois sacrifier mon repos au profit d'une vie future meilleure pour ma fille, certes, mais aussi pour moi. Je sais que le fruit de mes études sera le sentiment de réussite et d'accomplissement personnels.

Pour une fois dans ma vie, j'ai l'intention de poursuivre un objectif que je me suis fixé et d'atteindre mon but. Je ne veux pas finir par abandonner en cours de route comme je l'ai toujours fait pour tout.

En fin de compte, je réalise que depuis le mois d'août 2007, lorsque j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai fait de grands pas vers l'avant. Ma fille, malgré son jeune âge (déjà presqu'un an et demi, en fait!), m'apporte énormément. C'est fou quand même quand on y pense...

Un être si petit, si vulnérable, dépourvu d'un langage aussi articulé qu'un adulte, manquant grandement de capacités d'expression verbale et gestuelle, ayant une impossibilité de compréhension dans la plupart des domaines...

Eh bien, cet enfant, si jeune soit-il, m'apprend beaucoup sur la vie, surtout sur le fait de persévérer... C'est vrai! Comment pourrais-je abandonner mon rôle de mère? L'adoption? Ah oui, bien sûr... Et ainsi laisser partir tout l'Amour que nous nous portons... Non! Je ne me le permettrais jamais! Ce n'est même pas envisageable!

Alors, malgré son caractère déjà très apparent d'entêtement (je crois qu'elle tient de sa mère... mdr!), je m'accroche à elle, à tout ce qu'elle me donne, à tout ce qu'elle m'apprend sur la vie et sur moi. Grâce à elle, j'apprends la patience, la persévérance, la tempérance.

Grâce à elle, je m'efforce d'atteindre mes objectifs, de ne jamais perdre de vue mes buts futurs. Grâce à elle, je reprends goût à la vie, les sourires se font de plus en plus fréquents sur mon âge... Grâce à elle, je sais que je suis en vie. Grâce à elle, j'apprends ce qu'est l'Amour Véritable.

Grâce à elle, le temps passe vite, souvent trop... mais cela est peu cher payé pour tous les petits bonheurs que cela amène dans mes journées autrefois longues et mornes.

Merci à la vie de m'avoir offert ce si précieux présent! Merci d'avoir fait arriver le plus merveilleux des anges dans la mer déchaînée qu'était ma vie de jadis...

mardi 15 septembre 2009

Psychologie de la personnalité

Eh bien, je débute mon cours de psychologie de la personnalité avec un grand sourire!


À peine après avoir lu le premier chapitre, je réalise déjà que c'est exactement le champ en psychologie qui m'attire le plus et celui pour lequel je possède les meilleures bases. C'est un peu étrange tout de même, car je n'ai jamais fait d'études en psychologie auparavant. Mais bizarrement, en ce qui a trait à la personnalité, j'ai l'impression de déjà m'y connaître grandement. J'ai bien fait des lectures pour ma culture et ma croissance personnelles, mais pas de là à pouvoir affirmer "avoir étudié le domaine". Pourtant, si on se refère au billet que j'ai écrit sur ce blog qui traite de la personnalité (ma vision de la façon dont elle se forge, etc.), eh bien, on peut constater que je suis très près de la "réalité" telle qu'énoncée par les théoriciens.


J'en viens à me demander comment cela est possible que je sache déjà, sans avoir appris au préalable... Est-ce que certaines personnes seraient prédisposées à tel ou tel type d'apprentissage? Est-ce dû à une vie antérieure dans laquelle j'aurais peut-être été une psychologue de la personnalité? Est-ce dû à mon expérience de vie?


En fait, je ne peux répondre à toutes ces questions, tout ce que je peux dire, c'est que je trouve tout cela très étrange... mais ô combien valorisant! Plus j'avance dans ces études et plus je réalise qu'enfin, pour une fois dans ma vie, je suis exactement où je devais être. Je crois vraiment que je m'accomplirais à travers ces cours, mais surtout, à travers mon emploi futur.


Ce cours de psychologie de la personnalité est tout simplement très intéressant, totalement dans mes cordes et j'espère que je le réussirai avec de bons résultats. Et qui sait, peut-être me lancerai-je sur la voie de la psycho de la personnalité à la place de la psychanalyse ou de la psycho humaniste tel que je l'avais prévu... Et en même temps, je me dis qu'une branche n'exclut pas nécessairement l'autre... Je crois que je pourrais très bien arriver à regarder tous ces types de psychologie comme un ensemble, plutôt que comme des théories en opposition...


En tout cas, c'est un "à suivre"...

La solitude

Selon le multidictionnaire de la langue française (quatrième édition), la solitude se traduit par "l'état temporaire ou durable d'une personne seule".

Ok, pas fort, pas fort... Afin de mieux décrire comment je me sens présentement, je vais investiguer dans ce dictionnaire davantage...

Ah, voilà que je trouve quelque chose d'intéressant:

L'ennui est "la lassitude, l'abattement, la mélancolie". Et, fidèle à mon habitude, afin de produire un message intéressant, alors, pourquoi ne pas trouver la définition de chacun de ces mots???

La lassitude, c'est "la fatigue, l'épuisement" (???) Si je comprends bien, alors, en vérifiant "épuisement", je devrais trouver que c'est de la lassitude, non? (décidemment, ce fichu multidictionnaire, il ne vaut pas vraiment de la merde... Référence: Plusieurs messages dont le libellé est "Définition")

Ah, tiens, me voilà surprise! L'épuisement, ce n'est pas la lassitude, comme je le croyais, mais bien la fatigue... (j'ai l'impression, encore une fois, qu'on tourne en rond, là!)

Allons donc voir "mélancolie"...

Selon ce (maudit!) multidictionnaire, la mélancolie, c'est "une tristesse vague, sans cause déterminée".

Si je comprends bien toutes ces définitions, c'est donc dire que le fait que je me sente si seule présentement serait en fait dû à... "rien de bien précis", parce que je ressens de la solitude et que cet ennui que cela provoque, eh bien, c'est de la mélancolie et de la lassitude. Donc, pour résumer encore davantage, on pourrait dire que je suis épuisée (fatiguée) sans cause précise...

WOW! Dire que le multidictionnaire est la bible en littérature dans les établissements scolaires...

Au final, je me demande si ce ne sont pas toutes les définitions qu'on trouve en rapport avec l'être (l'individu) qui sont défaillantes. C'est vrai! Si on regarde la définition du mot chat, on retrouve quelque chose de bien précis ("Animal domestique carnivore appartenant à la famille des félidés"). Pourquoi n'en est-il pas de même avec ce qui touche l'humain dans sa personnalité, son individualisme, sa philosophie, etc. ???

Je pense en fait que c'est parce que puisque l'humain se croit l'espèce suprême, il n'arrive pas à admettre qu'il ne possède pas la connaissance absolue, ce qui le pousse à "inventer des définitions", afin de s'assurer qu'il semble toujours être "digne" de ce titre de supériorité qu'il s'est lui même octrôyé... C'est un peu stupide, à mon avis, dans le sens qu'à la place d'approfondir, on relègue des émotions, des pensées (etc.) à des définitions courtes, imprécises, ne permettant pas de bien traduire tout ce qui est vécu intérieurement par une personne quelconque. M'enfin................

Revenons-en donc à la solitude, alors, selon ce que j'en pense et ce que je vis présentement...

En fait, je me sens vide, seule, triste... Contrairement à ce qu'il y a d'écrit dans le (fichu!) multidictionnaire, il y a bel et bien une cause à tout cela... C'est difficile à "dire", mais je suis sans amis. À vrai dire, j'ai quelques amis dans la vie réelle (et je crois qu'on pourrait remplacer le quelques par "Une amie véritable" et les autres, eh bien, c'est le genre d'amis qui sont là quand EUX le souhaitent et non quand toi, tu aurais besoin de leur présence... Mais bon, je peux être compréhensive et me dire que tout le monde a ses occupations... Je ne suis quand même pas le centre de l'univers de tout le monde! En fait, je suis celui de ma fille... et disons que c'est assez pour moi! hihihi!).

Je disais donc, j'ai peu d'amis dans la vie réelle, j'ai de bons amis Européens avec qui (malheureusement!) la relation demeure virtuelle (à cause de la distance, bien évidemment...). Mais à part ça, c'est le néant!

Je sais que je ne suis pas totalement seule: j'ai la plus merveilleuse des fées qui me sourit en se réveillant le matin, m'envoie plein de bisous et me fait les câlins les plus douillets qui puisse exister, mais en même temps, j'ai beau aimer ma fille plus que tout au monde, je m'ennuie tout de même!

Je m'ennuie d'avoir des gens avec qui partager mes intérêts, faire des sorties...

Deux ans se sont écoulés depuis la rupture avec le père de ma fille et souvent, je me dis qu'au final, lui, c'était plus qu'un amoureux, mais bien aussi un ami, quelqu'un qui partageait mes passions (jeux, films, musique), quelqu'un qui arrivait à me faire sourire...

Ce qui est triste dans tout ça, c'est qu'il savait bien aussi me faire pleurer (de même que rager!) et que moi non plus, je ne donnais pas ma place...

Et là, comprenez que je ne ressens plus d'amour à son égard. J'ai avec moi tout le meilleur de lui-même: ma petite princesse.

Tout ce que j'essaie de dire en fait, c'est que j'aimerais tant retrouver un complice, avec lequel les choses ne seraient pas toujours tragiques. Je ne parle pas nécessairement de former un couple (car disons que je m'habitue à la vie de célibataire et j'admets bien apprécier le fait de ne pas faire de concessions pour un homme), mais j'aimerais tant avoir un ou des ami(e)s...

Ma vie va plutôt bien, en fait. Je suis en train de faire les études dont j'ai toujours rêvé, depuis l'enfance. J'ai ma fille qui grandit vite, mais bien et qui est adorable malgré ses petites cornes qu'elle laisse parraître de temps à autres. J'ai mes deux boules de poils qui sont affectueuses et attachantes. J'ai un logement, petit, mais chaleureux... et JE SUIS CHEZ MOI!!! J'ai ma collection de jeux vidéo, mes films fétiches, ma musique que j'adooooooooooore...

Alors pourquoi être si malheureuse? Eh bien, tout simplement, parce que je n'ai personne avec qui partager tout cela!

Bon, ma fille apprécie ma musique, aime bien me regarder jouer à Guitar Hero et imite les blondes aux gros seins qui crient dans les films d'horreur... mais avouez que ce n'est pas du tout la même chose que de réellement partager ce qu'on aime avec des gens qu'on apprécie...

Alors voilà, avant de commencer à me répèter, je vais arrêter, en redisant que je m'ennuie, je me sens seule...

Mais au moins, je me console en me disant que je suis "meilleure" que le multidictionnaire, car moi, au moins, je suis en mesure de définir (décrire) ce que c'est cette solitude que je vis... (MDR)

dimanche 13 septembre 2009

Des modifications à faire

Bonjour à vous qui me lisez (ou plutôt me lirez... du moins, je l'espère!)

Je tenais seulement à écrire ce message pour expliquer pourquoi certaines phrases peuvent sembler étranges dans les billets écrits antérieurement... C'est qu'en fait, il s'agit de messages que j'avais écrits sur le forum dont j'étais l'administratrice et que j'ai malheureusement dû fermer, faute d'activité valant la peine de dépenser toute l'énergie et le temps que je mettais pour rendre le lieu virtuel intéressant... (c'est suite à la fermeture de ce forum que j'ai décidé d'ouvrir un blog... Au moins, ici, cela serait normal que je fasse du "monologue"...)

Présentement, je suis à faire la mise en page des messages ajoutés, alors, je vous prierais d'être cléments et surtout, patients...

Sur ce, je vous souhaite à tous une excellente nuit!

samedi 12 septembre 2009

La musique





Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, la musique! Pour moi, c'est non seulement un exutoire (une disctraction, une manière de me libèrer de mes maux), mais aussi une façon d'exprimer ce que je suis.

Tout comme l'écriture, la musique me permet de me vider de mes énergies négatives, afin de reprendre mon souffle et retrouver un certain état d'équilibre, ou plutôt, de "mieux être" intérieur. (La seule différence que je perçois entre l'effet que créent sur moi la musique et l'écriture est que la première m'aide à court terme, tandis que la seconde s'ancre en moi afin de prolonger le sentiment d'apaisement. Toutefois, je ne pourrais dire que l'écriture est l'une de mes passions, mais plutôt, l'un de mes talents, enfin, je pense!)


Amatrice de Black Metal, j'aime les musiques vibrantes, endiablés, ayant un rythme effrenné. Mais j'aime bien aussi le Melodic Black Metal, à travers lequel je peux ressentir toute la douceur des instruments...

Lorsque j'écoute de la musique (la plupart du temps avec mes écoteurs sur les oreilles, le son au max, les yeux fermés afin de me couper du monde extérieur), j'ai l'impression que je voyage au coeur même du néant! Je m'explique...


Souvent les gens associent le "néant" à quelque chose de mal, car il s'agit du "rien". Mais en fait, le néant dont je parle ici, c'est le vide d'éléments stressants extérieurs. C'est donc dire que ce néant dont je parle, c'est en fait la coupure totale avec ce qui nous entoure: le fait de n'être que seul avec nous-mêmes, dans notre tête, dans notre coeur. La musique me berce doucement (oui, même si c'est de la musique jugée habituellement très violente!). Elle me permet de me ressourcer, de me revitaliser, afin d'arriver à poursuivre mon chemin vers mon bonheur. En fait, je crois que les passions qui nous habitent sont des passions en tant que telles, car justement, elles procurent toutes ce sentiments de relâchement, de détachement, qui nous permet de nous recentrer sur nous, sur notre valeur en tant qu'être Humain...


La musique fait partie de ma vie depuis que je suis un foetus (ma mère était chanteuse). Elle m'a accompagnée dans mes plus grandes joies autant que mes pires peines. Voilà, c'est un peu triste de terminer aussi rapidement sur l'une des mes passions, mais je n'ai pas envie de me répèter, donc, je crois que je suis mieux d'arrêter.

Les jeux vidéo


Ah les jeux vidéo!!!

Tant de gens critiquent les joueurs en les traitant d'éternels adolescents. C'est compréhensible, je dois bien l'avouer, surtout lorsqu'on admet que la critique (le jugement) vient en grande partie de l'ignorance.

Je ne veux pas faire un débat sur les jeux vidéo, mais tout ce que je peux dire, c'est qu'hormis tout ce que cela m'apporte au niveau psychologique (j'en reparlerai plus bas), cela m'apprend aussi beaucoup au niveau cognitif et moteur.

Certains jeux (les Quest, les RPG, les jeux de stratégie, les Survival, etc.) nous amènent à pousser notre réflexion et notre jugement (par la résolution de "puzzles", par exemple).

D'autres jeux nous aideront à développer nos systèmes sensoriels (par exemple, les jeux musicaux). D'autres encore nous aident au niveau de nos compétences spatio-visuelles (par exemple, les jeux de simulation). La plupart des jeux aussi nous aident à accentuer notre dextérité manuelle et même celle de la motricité globale (par exemple, avec des jeux comme Guitar Hero et Dance Dance Revolution).

Il ne faut surtout pas non plus oublier de mentionner que les jeux peuvent aider à développer l'imagination, la créativité... Ah... Je crois aussi qu'ils peuvent même nous aider à affronter certaines de nos peurs! (Quand on joue à des survival, par exemple, Silent Hill, qui peut aider à nous défaire un peu de notre peur de la noirceur ou du malaise qu'elle crée.)

Je ne veux pas faire l'éloge des jeux vidéo, donc je vais arrêter la liste des bienfaits que je perçois en eux, bien que cette liste aurait pu être encore très longue!!!

Alors voilà, je crois que l'introduction à mon message doit déjà vous avoir un peu démontré ma passion pour les jeux!

Avant la naissance de ma fille, je pouvais passer entre 50 et 60 heures par semaine à jouer. J'étais tellement passionnée que j'en manquais même des jours de classe, afin de pouvoir soit faire un tableau, soit avancer dans l'histoire, etc. (Bon, je sais que ce n'était pas très raisonnable, mais il faut admettre que souvent, nos passions nous poussent à prendre des décisions un peu moins réfléchies! C'est un peu ce qui arrive quand on vit dans le moment présent, sans se préoccuper le moins du monde de ce qui en découlera à long terme.) Les jeux m'apportent un état d'apaisement, au même titre que la musique, mais d'une façon différente.


En fait, dans les jeux, je ne peux atteindre cet état de "néant" (si je peux dire) que me fait vivre la musique, car je suis en action.

Ce que j'atteints donc, en jouant, c'est un état de "non être" ou dit autrement, l'impression que je ne suis plus la femme assise dans son salon avec une manette entre les mains, devant son téléviseur. Non, je suis Thydus de Final Fantasy X, je suis Link de Zelda, je suis Ivy de Soul Calibur...

Certains diraient que en fait, les "gamers" fuient la réalité. D'un certain sens, ils ont raison. Par contre, tout est question de dosage. Je peux être une gameuse invétérée, sans pour autant me cloîtrer dans l'isolement et oublier que je ne suis pas un héros quelconque, mais bien moi, une humaine, être de chair et de sang.

J'admets qu'avant, je n'arrivais pas justement à avoir le "bon" dosage. Mais aujourd'hui, quoique ma passion pour les jeux soit demeurée inchangeante, j'arrive à jouer environ 5 heures par semaine (et même parfois moins). De toute façon, je ne pourrais pas laisser ma fille à elle-même pendant que je joue, car pour moi, la priorité sera toujours les relations humaines (et puisque c'est ma fille, l'affirmation est encore plus prononcée!). De plus, je réalise que parfois, on doit avoir le temps de s'ennuyer de ce qu'on aime pour arriver à en profiter davantage...


Alors voilà, un message un peu léger concernant ma passion des jeux vidéo!

La dualité humaine

Pourquoi ajouter le "humaine", eh bien, parce que puisque nous sommes humains, nous ne pouvons être certains que les autres formes de vies (les plantes, mais surtout les animaux, par exemple) ne vivent pas aussi une sorte de dualité. Cela est dû au fait que notre perception des choses se frappent au mur de nos limites perceptuelles humaines... Mais bon, je ne m'attarderai pas à parler de la différence entre l'Homme et les autres être vivants, car là n'est pas le sujet de ce topic.


Alors voilà, nous sommes tous, en tant qu'humains, ancrés dans une certaine dualité et ce, dans toutes les sphères de notre vie.

C'est cette dualité qui nous pousse à faire un choix plutôt qu'un autre, à vivre des émotions qui parfois nous font souffrir. La dualité se retrouve même dans les choses les plus superficielles, par exemple, on la sent lorsqu'on se questionnne à l'épicerie à savoir si on choisit une marque de jus plutôt qu'une autre...

Mais bon, puisque ce forum se veut un endroit traitant de pensées plus profondes que le pot de margarine à 3 $, alors, je vais parler de ce qu'est la dualité liée aux émotions plus intenses.


La dualité naît, à mon sens, du désir de vouloir toujours atteindre la perfection, ou au moins, d'acquérir une situation qui nous semble la meilleure possible.

Pour moi, cette dualité prendrait origine dans le fait que nous sommes être de raison, mais aussi d'émotions. (Je vais probablement en parler une autre fois dans le sujet "L'Être multiple".)

Nous nous retrouvons donc toujours à voguer entre ce que nous croyons être juste et ce que nous sentons être bon.


Mais là où nous faisons erreur, justement, c'est en croyant à des concepts qui implique que l'inverse de ces pensées existe.


Par exemple, pour que quelque chose puisse être bon, il faut nécessairement qu'une autre chose soit mauvaise, au même titre que pour que quelque chose soit juste, quelque chose d'autre est évidemment erronée...

Nous nous ancrons donc dans
 un sytème de pensées duquel nous n'arrivons pas à nous sortir, car chaque tentative de se sortir de cette dualité, nous amène inévitablement à en vivre une autre...


Certaines personnes parleront alors de "non dualité". Qu'est-ce que la non dualité? À mon avis, c'est un peu comme un état neutre, qui nous permet de comprendre que tout n'est pas noir ou blanc. Par contre, je crois que de tomber dans un excès (note: s'il y a excès, c'est qu'il y a aussi l'opposé, le manque)... Tomber dans l'excès de non dualité risque de nous couper de plusieurs aspects positifs de la dualité. (quoique les non dualistes diraient probablement qu'on ne peut être excessivement dans un état de non dualité, car la non dualité est neutre, non "quantifiable", elle sort de ce qu'on appelle des concepts humanisés. Selon eux, je crois que la non dualité conduit à l'harmonie. Mais ça, je vais y revenir...)


Pour moi, il y a de grands côtés positifs à la dualité. Et le plus important d'entre eux, à mon sens, c'est le fait que de vivre toujours entre deux émotions, deux visions, nous pousse à d'intenses réflexions nous permettant de choisir ce dont vers quoi nous désirons orienter (ou réorienter) notre vie.

Et même dans la non dualité, existe la dualité, car, comme je l'ai déjà dit, nous sommes qu'Hommes ancrés dans des concepts, des mots prédéfinis (et tant mieux, sinon, que deviendrait la communication? Un ensemble d'échanges incompréhensibles, probablement... Mais cette pensée relève encore une fois de la dualité, du tout ou rien.)

Je disais donc qu'à cause de cet "obstacle" qu'est d'être un simple Humain, notre façon de penser se base d'abord et avant tout sur des discours qui ont déjà été tenus il y a de cela plusieurs siècles par les philosophes et autres gens penseurs. Ces discours furent issus de leurs divergences d'opinions et donc, de la dualité sociétaire, devenue par la suite dualité individuelle.

L'être humain cherche toujours à atteindre le "parfait" et souvent, rejette des choses qui lui seraient bénéfiques par crainte de ne pas atteindre cet "idéal". Mais finalement, qu'est-ce que la perfection et l'idéal? Ça, cela fera sûrement naître de nouveaux sujets de discussion...

Finalement, l'homme serait en "quête" de quelque chose sans même savoir ce que c'est... Et s'y perdrait dans une infinité de dualités.

Je ne peux terminer ce post sans parler de l'harmonie. Qu'est-elle? Selon le multidictionnaire, l'harmonie est "l'équilibre d'un ensemble, la régularité, la symétrie, l'accord, l'entente."

Donc, si je comprends bien, l'harmonie, c'est le fait d'arriver à doser notre dualité afin de vivre avec un sentiment de paix intérieure.

Mais puisque chaque être humain est unique, la non dualité deviendrait alors très subjective (propre à chacun selon ses perceptions, ses besoins, ect.) et d'un certain sens, un peu dualiste, non?

Dualiste dans le sens que l'harmonie a un contraire (Le terme "Disharmony" a d'ailleurs été utilisé par Joey Cape dans la chanson "Dis'chords". Référence: Groupe LagWagon, album Thrash ) et que pour vivre cette harmonie, nous avons au préalable dû vivre en "désharmonie".

Pour moi, la non dualité et l'harmonie qui en découle sont donc très dualistes, dans ce sens où pour les vivres, nous devons faire le choix de mettre de côté et/ou de doser notre dualité, donc, d'un certain sens, nous priver de toutes les prises de conscience qui peuvent se rattacher, justement, à notre dualité. (Pas que les non dualistes n'aient pas de prises de conscience, c'est tout simplement, qu'à mon avis, elles sont totalement différentes... Mais là, je tombe dans le jugement, qui est un des fondements de la nature humaine... J'en parlerai dans un autre sujet lorsque j'en aurai le temps et la capacité.)

Par contre, je crois important d'ajouter que comme pour tout, "trop, c'est comme pas assez". Il est donc primordial de ne pas tomber dans les excès, qui d'un côté (dualité), peuvent nous conduire à la dépression (par les émotions trop grandes que cela implique) et de l'autre (la non dualité) à un certain détachement de nous-mêmes...

Et là, j'entends les non dualistes qui se révoltent et qui se disent que je n'ai rien compris... Mais en fait, cette réaction est tout à fait normale, puisque comme je suis ancrée dans la dualité, pour moi, la non dualité est un opposé, donc une dualité en soi. (même si pour les non dualistes, la dualité est un état "neutre" si je peux dire.)

Bon voilà, pour l'instant c'est à peu près tout. Mais je suis persuadée que je trouverai un petit quelque chose à venir ajouter!

L'acceptation inconditionnelle... (ou presque!)

Voilà, je pars ce sujet dans un optique non professionnelle, comme la plupart de ceux que vous trouverez sur ce forum.




Tout ce qu'on peut vivre dans notre vie nous pousse à nous questionner et c'est pourquoi, à travers mes écrits, j'essaie de me centrer sur ce que les situations présentes me font vivre...



Sans vouloir axer ce forum sur l'Amour (car de toute façon, qui aurait envie de s'enregistrer dans un lieu où la seule chose qu'on lit, ce sont les déboires amoureux de quelqu'un d'autre????), les évèments qui animent mes journées présentes sont directement liés à ce sentiment, qui à mes yeux, est celui le plus intense.



Ce qui m'amène à penser à ceci:



Mais qu'est-ce que l'acceptation inconditionnelle???



Bon, j'aurais pu ouvrir ce topic dans la catégorie de l'Amour, mais je ne l'ai pas fait, tout simplement parce que je crois que l'acceptation inconditionnelle est une caractéristique que nous pourrions cultiver envers tous, tout cela afin de nous rapprocher toujours un peu plus de notre bien-être interne, notre paix et à long terme, une partie de notre bonheur. (Sans la paix avec nous-mêmes et avec les autres, d'un certain sens, sans l'harmonie, que deviendrait donc le bonheur??? Le plasir d'acquérir des choses??? Mais bon, le bonheur fera probablement office d'un sujet que j'ouvrirai un autre jour...)



Alors voilà, pour moi, l'acceptation inconditionnelle, c'est d'arriver à accueillir les autres, malgré (et grâce!) à ce qui nous différencie d'eux. Je dis "malgré", car à certains moments, ces divergences de points de vue peuvent nous atteindre dans notre intégrité, mais "grâce", parce que de ces différences, nous pouvons apprendre beaucoup de nous-mêmes, certes, mais aussi au sujet de l'humain. (Mais pour cela, il faut qu'on ait le désir de comprendre les autres... Et qu'on soit animé par cette envie ou non, n'a aucune importance. Tout ce qui compte au final, c'est d'avoir le sentiment qu'on mène notre vie de la meilleure façon possible pour nous-mêmes, dans notre quête de bonheur.)



Veuillez noter que dans le titre, j'ai ajouté le "ou presque". En fait, c'est que je crois que malgré que nous puissions accepter les autres tels qu'ils sont, puisque nous sommes tous des être uniques, ayant des valeurs qui peuvent être similaires, mais toujours uniques elles aussi, propres à nous, selon notre perception de la vie, etc. Eh bien, je crois donc que même si nous souhaitons (ou si nous vivons dans...) l'acceptation inconditionnelle des autres, il y a toujours une partie de nous qui cherchera à nous protéger de ce qui pourrait nous causer du tort, nous entraîner vers la souffrance et par conséquent, nous éloigner de notre bonheur.



Je ne prétends pas être autre qu'une humaine, au même titre que tous, et je suis moi aussi portée à faire des choix selon le jugement (j'en parlerai de ce jugement éventuellement, ailleurs sur ce forum... Au fur et à mesure que j'écris, plein d'idées émergent de ma tête! Je crois que même avoir dix paires de mains, je n'en aurais pas assez pour écrire tout ce à quoi je peux penser!!!)



Bon, revenons à ce que je disais (ouais, vous devez commencer à vous habituer au fait que je me répande dans plusieurs sujets en même temps!), je disais donc que l'acceptation ne sera jamais TOTALEMENT inconditionnelle, car nous pourrions choisir, par exemple, de mettre à l'écart quelqu'un qui est à l'origine de nos souffrances (je dois apporter une précision: la cause de notre souffrance n'est pas l'autre en tant qu'humain. Il peut être l'origine de notre souffrance dans le sens que sans notre contact avec lui, la douleur ressentie ne serait pas là, elle serait probablement ailleurs, finalement, mais quand même, l'autre n'est pas la cause de notre souffrance. Voilà, c'est clarifié... et je devrai encore dire "Pour en revenir à ce que je disais!" )



Alors, voilà...



Pour en revenir à ce que je disais, nous pourrions décider de mettre quelqu'un à l'écart si la relation que nous vivons nous fait souffrir d'une quelconque manière. Cela enlève-t-il le fait que nous acceptions la personne inconditionnellement? En apparence, OUI, c'est pourquoi j'ai ajouté le "ou presque".



Par contre, je crois fortement que même en refusant la relation avec quelqu'un, on peut tout de même l'accepter... (C'est de là que viendrait les phrases du genre "Tu es une bonne personne, mais je suis désolé, je ne peux me permettre de vivre avec ceci ou cela.")



"Accepter l'autre dans son intégralité" ne veut pas dire "accepter de vivre une situation souffrante".



Alors voilà, je me donne un genre de mission à poursuivre dans mon acceptation de tous... (en fait, je crois que c'est déjà quand même pas mal ancré dans ma façon d'être, de toute façon! )



Je reviendrai sûrement au sujet plus tard, mais pour l'instant, c'est à peu près tout ce que je pouvais dire!



Bonne journée à tous ceux qui me lisent!

Le Bien et le Mal

Ah, le bien et le mal... Le yin et le yang...




Bref, ah tout ce qui s'oppose!



En fait, la notion de bien et de mal est à mon avis un concept humain ancré dans nos têtes depuis très longtemps. Même à l'époque du Christ (s'il a existé), les gens classaient déjà les comportements selon ce qui est bien (à l'époque, par exemple, la soumission de la femme était calculée comme étant "normale", donc une bonne chose) et ce qui est mal (l'isolement social de Zachée, par exemple, était calculée comme une mauvaise chose).



Plus de 20 siècles plus tard, nous en sommes encore au même stade! C'est donc dire qu'en plus de 2000 ans, nous n'avons pas évolués à ce niveau-là! Et après, on va dire que l'humain est l'espèce la plus intelligente, la plus évoluée, etc.



Eh bien, je pense que cela démontre encore une fois à quel point la race humaine entière est peuplé de personnes, d'individus uniques, ayant tous une vision différente du Bien et du Mal.



C'est sûr qu'en tant que société, tout comme pour le jugement, nous avons une classification sociétaire de ce que représentent le Bien et le Mal. (de toute façon, c'est une évidence lorsqu'on réalise que la notion de Bien et de Mal est en fait un grand jugement en soi!)



En tant qu'individu unique, nous avons tous notre perception propre de ce Bien et de ce Mal, que nous intégrons à même la vision sociétaire.



Je crois aussi important d'ajouter que puisque tout est subjectif et relatif, alors, ce qui représente le Bien pour quelqu'un, peut faire Mal à quelqu'un d'autre.



Je pense que c'est pour ça que dans nos relations interpersonnelles, on devrait toujours communiquer adéquatement et efficacement afin de s'assurer que lorsqu'on essaie de faire le bonheur de l'autre (donc, d'agir selon le Bien), on n'est pas en train de lui causer de la peine à long terme, par exemple (donc, d'avoir un résultat issu du Mal, même si à l'origine, les intentions étaient bonnes).



La notion du Bien et du Mal peut être saine, à mon avis, mais jusqu'à un certain niveau. Elle peut être "bonne", car l'être humain ne désirant pas souffrir (Référence: Sujet "Le désir") tentera toujours de poser des gestes reconnus comme bons (Bien).



Mais d'un autre côté, parfois, à trop vouloir éviter de se diriger vers des comportements "issus" du Mal, on peut tomber dedans à pieds joints! (Par exemple, quelqu'un pourrait vouloir être gentil avec tout le monde, donner son attention, de l'affection, à toutes les personnes qu'il rencontre. Ses intentions sont bonnes, il ne souhaite qu'à faire le Bien. Mais une de ces personnes peut devenir amoureuse, ce qui pourrait faire en sorte que ces bonnes intentions virent au drame, à la douleur vive, à la souffrance (ces choses, selon la plupart des gens, sont directement liées au Mal).



À mon avis, je crois qu'il y a du Bien et du Mal en tout. L'un n'existerait pas sans l'autre. Et dans chaque Bien, il y a toujours une partie moins bonne, comme dans chaque Mal, il n'y a pas que de la colère, de la haine, par exemple.



Personnellement, je ne crois pas en l'absolu face au Bien et au Mal. Je pense que la même action, dans deux situations différentes peut avoir un impact différent...



En fait, je pense que ce qui devrait déterminer le Bien et le Mal, c'est justement ça, l'impact que cela produit sur notre environnement (physique, social, etc.).



Je crois que nous avons tous, en tant qu'être humains, des valeurs toutes aussi différentes les unes que les autres, quoique parfois, le mot "usé" pour décrire cette valeur soit le même. À mon avis, lorsqu'on respecte nos valeurs propres, alors, en quelque sorte, c'est comme si on faisait le Bien, du moins, face à nous-mêmes.



Je pense en fait que dans la vie, chaque geste que l'on pose (chaque décision que l'on prend) est à double tranchant. Même avec les meilleures intentions du monde, il y a aura toujours une personne déçue à quelque part d'une quelconque manière...



Mais la vie est ainsi faite. Tout se complète et pour se faire, tout doit nécessairement avoir un côté positif (le Bien) et l'autre moins positif (le Mal), pour ne pas dire négatif, car je n'aime pas les mots de négation. Je trouve que ces mots imposent une façon d'être, de penser et d'agir, car ils démontrent que si on n'est pas comme ceci ou cela, eh bien, on est Mal!!!



En tout cas, je ne sais trop quoi dire de plus sur le sujet présentement.



Tout ce que je peux redire, c'est que je ne trouve pas qu'il y ait une distinction entre le Bien et le Mal, car les deux sont des compléments et sont en perpétuelle (constante) interaction.



À mon avis, l'être humain qui arrive à jongler avec ces deux notions, est probablement celui qui aura une vie plus saine, car que l'on soit dans la totale négativité ou positivité, on est quand même dans une sorte de moule prédéfini, nous rendant aveugle à ce qu'il y a d'autres autour. (Par exemple, tout le monde dit que c'est Mal de tuer des gens, cela semble évident non? Eh bien. S'il n'y a absolument rien de Bien dans tout ça, qu'est-ce que cela va signifier? Que le tueur était fou? Dans une relation plutôt extrême comme celle-là, comment éviter de tomber dans l'absolu du Mal? (encore une fois, à cause ou grâce à notre jugement...)



Eh bien, on peut y parvenir en faisant preuve d'empathie (calculée comme une chose Bien), en essayant de comprendre ce qui se cache derrière le meurtre, etc.



Vous savez, je crois que certaines situations sont trop dramatiques pour qu'on puisse y parler d'un quelconque Bien... Mais quand ces situations se présentent, eh bien, je pense qu'on devrait focuser notre énergie à tenter de comprendre le comportement, et non, passer tout notre temps à enfermer les gens, à les rejetter, à les blâmer...



Perso, je me dis que dans chaque geste issu de ce qu'on appelle "Le Mal", il y a une grande douleur... donc, une personne sensible! Comme moi, comme le voisin, comme la caissière...



L'être humain est fondamentalement bon. C'est juste que des fois, il a tendance à l'oublier...