lundi 14 décembre 2009

Se mettre dans l'esprit de Noël...

Ah, les enfants! Sans même le savoir, ils ont tendance à nous pousser à faire resortir le meilleur de nous-mêmes, nous amenant à recommencer à apprécier des plaisirs gratuits depuis bien longtemps oubliés...

Restant dans un petit logement, il m'était impossible de monter un bel arbre de Noël cette année. Je me consolais en me disant que chez ma mère, le village et le sapin sont tout simplement merveilleux et que nous pourrions donc en profiter...

Mais chez moi, c'était un peu comme à tous les jours de l'année. Aucune magie hormis les moments où je tends les mains à ma fille, la salue comme si j'étais son Prince Charmant, lui chantant des merveilles de Disney et valsant pendant plusieurs instants...

Bien sûr, il y a aussi toutes les fois où elle me surprend par les nouveaux mots qu'elle dit, les mouvements qu'elle apprend, les comportements qui démontrent qu'elle commence à forger sa personnalité propre... Un enfant, ça ne fait pas que nous émerveiller (et bien évidemment, nous donner une énorme responsabilité en prime...). En fait, ça change notre vie du tout au tout...

Personnellement, j'ai l'hiver en horreur depuis fort longtemps. En fait, je déteste la neige, le froid, mettre un manteau chaud, des bottes, une tuque (surtout que je n'ai pas ce qu'on appelle une "tête à chapeaux")...

Mais cette année, les choses me semblent différentes. Je n'aime toujours pas le côté "pas pratique" de l'hiver, mais je me surprends à resentir une grande joie qui s'installe dans mon coeur lorsque je regarde les sourires si purs de ma fille qui découvre la neige (de même que le fait qu'elle fonde et que ce n'est pas toujours plaisant lorsque ça coule dans son manteau! hihihi!).

Je ressens une forte chaleur en moi, un goût de vivre que je croyais, par le passé disparu, lorsque je l'entends fredonner les airs de Noël de Ginette Reno que je mets à la maison.

J'ai le désir de continuer d'avancer, de la contempler pendant qu'elle grandit. J'ai l'envie de persévérer, travailler mes difficultés, lorsque je vois dans ses yeux pétillants à quel point pour elle, je suis tout un univers, une héroïne...

Je remercie la vie de m'avoir offert ce présent qui à chaque Noël me rappelle que nous avoir le pouvoir de décider d'être heureux, d'accepter chaque petite chose qui fait de nos jours des moments moins pénibles à passer sur terre...

Ce soir, je me sens en paix.

Je ne sais pas si cet état durera, mais j'en profite à fond pendant que cet apaisement s'est incrusté dans mon âme.

Merci ma fille! Je t'Aime si fort...

"L'espérance a reluit."

Joyeux Noël à tous! (même si je suis à l'avance... Autant en profiter pendant que je me sens le coeur léger!)

jeudi 10 décembre 2009

Passion et patience?

Bonjour à vous!

Oui, je sais, cela fait longtemps que je ne suis pas passée ici... En fait, c'est que j'ai été très prise par mes études... et aussi, que j'ai dû m'arrêter un peu afin de ne pas sombrer dans une période dépressive trop profondément...

Mais voilà, si j'écris ce soir, c'est pour une raison bien précise en fait... Je souhaite me vider de mes réflexions du moment...

Comme le titre vous l'a sûrement fait comprendre, je suis dans une phase de questionnement face à un homme dont j'ai fait la rencontre. En fait, ce n'est pas vraiment du questionnement, mais plutôt un éternel combat entre raison et émotion...

Pour ceux qui ont lu plusieurs de mes écrits (surtout ceux concernant l'amour), vous devez déjà savoir que je suis une passionnée... Par le passé, j'ai donc toujours aimé trop vite, trop intensément. Eh bien, je travaille un maximum sur moi présentement pour un jour avoir la fierté de dire que cette époque est révolue...

Bref, j'essaie d'être patiente, de prendre mon temps... mais merde! Je suis insécure et j'essaie toujours de courrir à la place de marcher...

Mon côté émotif aimerait le rejoindre, lui faire la cour, lui déclarer mon grand amour, lui faire l'amour, vivre à ses côtés pour l'éternité...

Tandis que mon côté rationnel me rappelle que je dois être sûre de moi, de mes sentiments, que je ne peux aimer un homme que je connais un peu plus depuis seulement presque trois semaines (on s'était rencontrés il y a environ deux ans, dans des circonstances où il était impossible d'essayer de développer quelque chose). Mon rationnel me dit aussi que je dois être patiente, prendre le temps de le connaître, quitte à ne développer qu'une amitié, mais une vraie de vraie!


Ma raison me dit qu'il est le plus sage de nous deux, que c'est correct qu'on ne se parle pas à tous les jours, que c'est bien d'avoir le temps de s'ennuyer de nos échanges, pour ensuite être heureux de nous retrouver...

Mais maudit, mon émotif m'inflige de cruels scénarios... qui ne devraient même pas exister puisque je sais que présentement, je ne peux l'Aimer...

Comment donc concilier Passion et Patience? Comment faire taire des impulsions qui nous grugent l'énergie et nous dévorent le coeur? Comment faire pour en venir à ne prendre que ce qui passe, au jour le jour, sereinement? Ouf... Mais quelles questions!!!

Voici donc un aperçu du combat qui se trame en moi:

Émotif: Il ne m'a pas fait signe de vie aujourd'hui.
Rationnel: Tu lui as dit hier de prendre une pause de toi.
Émotif: Oui, mais s'il m'a écoutée, est-ce parce qu'il commence à se lasser de moi?
Rationnel: Bien non, ma belle, c'est tout simplement parce qu'il est sensé, il prend son temps, voilà tout!
Émotif: Oui, mais je me demande vraiment s'il est aussi intéressé par moi que moi par lui...
Rationnel: Bien sûr qu'il l'est, il te l'a dit! La différence, c'est que lui, il n'a pas le côté passionnel qui le pousse à vouloir aller trop vite...
Émotif: Bien, je pense que je vais lui envoyer un message banal, lui montrer que je suis là... en espérant qu'il me répondra et que je pourrai lui parler...
Rationnel: Tu ne devrais pas faire ça. Tu ne respecterais pas ce que tu lui as suggéré. Laisse-donc le temps au temps de faire son temps...
Émotif: Bah, juste un petit message, ce n'est rien de grave...

Et là, le même genre de conversation reprend plus tard...

Émotif: Merde, ça fait deux heures que je lui ai écrit et toujours pas de nouvelles!
Rationnel: As-tu pensé qu'il voulait peut-être prendre du temps pour lui ce soir?
Émotif: Oui, bien sûr, mais c'est plus fort que moi... Je dois lui réécrire...
Rationnel: Attention, tu risques de le faire fuir!
Émotif: Je le sais, mais c'est une sensation trop intense en moi... Je dois vraiment lui réécrire!

Et ça continue ainsi à l'infini...

Le problème? Eh bien, j'ai beau savoir que ma raison est la bonne voie, je me laisse trop souvent influencer par mes émotions... Et là, bien, je crois bien que je vais finir par me planter...

En tout cas, voilà, c'était ça pour aujourd'hui...

Je sais, ce n'est pas terrible comme message, comparé aux autres... mais en fait, j'imagine que je peux me le permettre... N'est-ce pas à cela que cela sert, un blog???

Bisous à vous!

dimanche 25 octobre 2009

L'illusion et la désillusion

Selon le multidictionnaire de la langue française, la désillusion est "la perte d'une illusion" (on ne s'en serait pas douté!!! ouf... mautadit de dictionnaire de bip!). De plus, ce "superbe" répertoire de la langue française nous indique aussi que la désillusion est "la déception, le désappointement, le désenchantement".

Si on souhaite approfondir un tant soit peu, on se doit de regarder la signification de ces quatres termes, soit pour commencer "L'illusion".

L'illusion est "une erreur de perception, une idée fausse". (Un peu simpliste comme définition, non?)

Ensuite, voyons voir... La déception, c'est "un espoir non réalisé, une insatisfaction, un désappointement (!), une désillusion (!!!), une frustration".

Après, vient le désappointement, qui, toujours selon le fameux dictionnaire, est "une grande déception, un dépit, un désenchantement".

Et finalement, le désenchantement, c'est "une désillusion, une déception, un désappointement"...

Non, mais, ce fichu dictionnaire! Est-ce que ceux qui l'ont rédigé se fouttent de notre gueule??? J'ai l'impression que c'est toujours un peu la même chose... Un terme est défini par plusieurs autres termes, qui eux, trouvent leur sens dans les mêmes termes précédemment nommés... Comment comprendre les choses si chacune d'entre elles est expliquée en éternel cercle vicieux (par exemple, "A" peut signifier "B" ou "C", qui eux, signifient "A et B" ou "A et C")???

Alors, comme d'habitude, je constate qu'un mot se rapportant à notre vie terrestre est mal défini... Et comme à toutes les fois précédentes, eh bien, je compte amener mon point de vue face à ce que sont l'illusion et son inverse...

Une brève définition

Comme le multidictionnaire m'a vraiment aidée à comprendre ce qu'est la désillusion (!!!), j'en arrive à la conclusion qu'être désillusionné, c'est être en quelque sorte réaliste ou plutôt, d'apprendre à faire face à la réalité qui n'est parfois pas toujours heureuse, de par le fait que nous ayons perdu notre idéal (ou illusion). J'ai utilisé le mot "idéal" en fonction de la définition que je lui ai donné dans un billet antérieur (avis aux intéressés!).

À mon avis, pour comprendre un phénomène quel qu'il soit, on doit être en mesure de comprendre son opposé...

Dans ce cas-ci, ce contraire, c'est l'illusion...

Qu'est-ce que l'illusion?

À mon avis, l'illusion s'étend bien au-delà d'une simple idée fausse. Ces trois petits mots me semblent plutôt froids en fait, si on prend en considération toutes les émotions impliquées par la notion d'illusion... Pour moi, l'illusion, c'est en grande partie une forme d'idéalisation, "l'imagerie" mentale qu'on se fait de nos désirs les plus chers... Un certain type de projection, si je peux me permettre d'user de ce terme, mais dirigé vers notre rêverie, plutôt que vers un objet ou vers quelqu'un d'autre (telle que dans la projection à proprement parlée). Si je parle de projection, c'est surtout parce qu'en psychologie, la projection est un mécanisme de défense utilisé afin de ne pas admettre que l'on puisse avoir tel ou tel point à travailler, ou que nous avons commis une erreur. Nous portons donc le blâme sur les autres ou sur des objets environnants. La projection, toujours en psychologie, est aussi le fait de "projeter" (comme le mentionne le nom, en fait!) nos propres expériences, pensées, points de vue, etc. sur les autres et en déduire qu'ils seront comme nous. Par exemple, une ancienne toxicomane pourrait en venir à croire que tous les toxicomanes actuels vivent exactement la même chose qu'elle et qu'ils pourraient s'en sortir exactement de la même façon qu'elle... (Bon, ma pensée ne semble peut-être pas très claire, mais il se fait tard et je suis plutôt fatiguée...)
Je disais donc que l'illusion étant notre rêve, notre désir du mieux, cela implique, tel que je le mentionnais plus tôt, beaucoup de sentiments... ce qui nous pousse à vivre des sensations qui ne sont pas toujours agréables au moment de la désillusion...

Car, effectivement, à chaque illusion équivaut une désillusion. Sinon, eh bien, l'illusion n'en serait pas une et serait donc nommée "réalité". (Vous me suivez jusqu'ici, hein?)

Le nombre de temps illusoire est très variable et peut parfois être fort long. Certaines personnes vivront leur vie entière en se berçant d'illusions... peut-être sont-ils plus heureux... mais en même temps, si après la vie terrestre il existe vraiment quelque chose, ces gens-là seront certainement désillusionnés un de ces jours...

Bon, assez pour la brève "définition" et parlons maintenant de ce que je souhaitais vraiment... (Ouais, ce que vous venez de lire, ce n'était que l'introduction! hihihi!)

Les avantages et désavantages de l'illusion

Personnellement, je vois plusieurs avantages à vivre dans l'illusion... et honnêtement, je pense que nous passons tous par des moments "illusoires" dans notre vie.

Premièrement, l'illusion peut être salutaire dans le cas où elle nous permet d'avoir de l'espoir face à des situations dramatiques, par exemple, face à de graves maladies. J'ai déjà lu quelque part (ouais, j'admets que ce n'est pas très clair comme source, je le sais...) que certains grands souffrants arrivaient à acquérir un meilleur état de santé en ayant une illusion de guérison... Bien évidemment, la plupart n'ont pas guéri, mais leur santé s'est tout de même un peu améliorée... C'est ce que j'appelle "une illusion positiviste" (ce que d'autres parfois peuvent nommer "la pensée positive")

Ensuite, même s'il ne s'agit pas de maladies graves, l'illusion peut aussi être synonyme d'espoir... Toutefois, je ne peux malheureusement dire que cela soit toujours pour le mieux... Il n'est pas rare de voir des femmes victimes de violence conjuguale demeurer avec le conjoint violent parce qu'elles ont l'illusion qu'un jour, il changera. Peut-être cela sera-t-il vraiment le cas et ainsi, leur illusion aura été "positiviste"... Mais combien d'entre elles endureront coups par-dessus coups, au fil des saisons, sans que cette illusion devienne une réalité...???

L'illusion peut aussi nous aider à stabiliser notre santé mentale. En effet, à vivre de façon trop réaliste, on peut développer certaines pathologies... Mais même sans tomber dans les "réels" troubles de santé mentale, je peux tout simplement dire que, à mon sens, la rêverie et l'illusion sont nécessaires pour que nous nous sentions complets. Sans elles, on devient un peu comme un automate, une machine... Mais bon, j'imagine que pour certaines, c'est bien le cas... On a qu'à penser aux philosophes mécanistes d'antan... Il y a moins de 150 ans, les gens avaient encore de la difficulté à admettre que l'Homme puisse être autre chose qu'un ensemble de fonctions mécaniques... Dans cette optique de pensée, alors, il appert évident que le rêve et l'illusion étaient seulement des réponses biologiques et non des besoins refoulés, des désirs futurs, des pulsions, etc.

Mais bon, revenons-en aux bienfaits de l'illusion... (et de toute façon, je ne suis pas très douée en Histoire et par conséquent, je risquerais d'écrire des faussetés... Quoique je crois ne jamais avoir mentionné que ce blog était scientifique... Je me dis donc que c'est tout à fait normal que je fasse quelques erreurs... Qui, en ce monde, est parfait???)

Je crois que d'avoir certaines illusions peut être un moteur important dans la réalisation de nous-mêmes, la recherche sur soi (dont l'introspection, entre autres) etc. Nos illusions nous poussent à persévérer toujours plus, car pour atteindre nos illusions, on doit travailler fort...

Mais malheureusement, comme pour tout, il y a toujours des aspects positifs et négatifs...

Nous travaillons parfois très fort pour atteindre nos illusions... Mais comme je l'ai déjà mentionné, les illusions sont illusoires (c'est une évidence non?), donc, un jour, nous pouvons en arriver à nous sentir dépassés, déprimés, abattus, parce que nous n'arrivons pas à atteindre cette illusion que nous percevons comme un rêve, un idéal à atteindre...

Et comme je le disais plus tôt, la désillusion finit toujours par arriver, ce qui crée, à mon avis, une grande chute pour la personne illusionnée. (Je crois qu'il n'est pas nécessaire de dire que ce qui guette certains désillusionnés, c'est la dépression...)

Qu'est-ce donc pour moi, la désillusion?

La désillusion, c'est tout simplement l'écroulement, la perte de l'espoir ou plutôt, le rejet des espoirs vains, irréalistes. On est désillusionné lorsqu'on prend conscience qu'on se berçait d'illusions. Le meilleur exemple que je puisse donner est en lien avec un sujet universel, soit l'Amour. Combien de fois dans notre vie nous est-il arrivé de nous dire "Enfin j'ai trouvé l'homme (ou la femme) de ma vie"?

Lorsqu'on vit cette illusion, on devient presque prêt à tout pour la préserver. On en vient parfois à nous oublier nous-mêmes, afin de valoriser davantage l'autre ou encore, pour l'amener à demeurer avec nous et nous conforter dans notre illusion. Je l'ai déjà dit: l'illusion, c'est une partie de notre idéalisation. Alors comme notre idéal est ce que nous souhaitons tous, eh bien, c'est sécurisant de protéger nos illusions, des les conserver le plus longtemps possible... À mon avis, la perte de ces illusions (la désillusion) amoureuses seraient une des causes à l'origine des troubles de dépendance affective. (Bon, je sais que c'est gros ce dont je parle présentement... surtout que je ne suis pas une spécialiste... Mais je me dois d'approfondir ma pensée.)

Les personnes dépendantes affectives ont besoin d'être en couple, de se sentir valorisées, aimées, entourées, sécurisées, etc. À cause de leur affect, elles se retrouvent souvent entourées d'un conjoint (ou conjointe) qui ne leur convient pas, ayant, dans certains cas, lui-même (elle-même) un trouble de dépendance affective ou l'opposé, un sérieux problème d'hyper-indépendance.

Au début de la relation, la personne D.A. (dépendante affective) idéalise beaucoup la relation. Elle s'imagine faire sa vie avec l'autre, peu importe les défauts, "les mauvais plis", les choses qui la dérangent en l'autre. La personne D.A. croit vraiment, au plus profond d'elle-même que l'autre est l'être qui lui est destiné "et qu'ils vivront heureux jusqu'à la fin des temps". (C'est là que réside l'illusion, avais-je besoin de le mentionner?)

Avec les semaines, les mois ou les années, la personne D.A. réalise peu à peu que même si elle croit dur comme fer que l'autre correspond à son idéal (illusion), elle n'est pas en mesure d'être heureuse (parce que l'illusion n'est pas la réalité). Au fil du temps, sa tristesse se transforme en désespoir (face à sa relation surtout, mais cela affecte parfois même plusieurs aspects de sa vie).

Lorsque la personne D.A. a tout analysé (le désespoir amenant des fréquentes remises en question), elle comprend que jamais elle ne vivra son rêve de bonheur avec l'autre (la désillusion). Elle en vient alors à mettre un terme à la relation, peu importe la façon et les raisons évoquées.

Ensuite, souvent très peu de temps après la rupture, la personne D.A. rencontre une nouvelle personne avec qui la roue recommence à tourner exactement de la même manière... (ah, les cercles vicieux!)

Alors, lorsque je disais qu'à mon avis, les troubles de dépendance affective sont causés en majeure partie par la désillusion amoureuse, c'est que les deux "s'alimentent", si je peux dire. Plus une personne vit des désillusions amoureuses, plus elle espère que le prochain sera le bon (car elle est si insécure de se réinvestir auprès de quelqu'un que lorsqu'elle décide de le faire, c'est en se convaincant elle-même que c'est lui, le BON!), et plus elle espère que le prochain sera le bon, plus elle vit dans l'illusion... Ce qui la conduira dans un cycle perpétuel d'illusion/désillusion tel que je le mentionnais précédemment.

Conclusion

L'illusion et son opposé sont donc très importants à mon avis afin d'avoir un développement sain. Même si certains désavantages (ou désagréments) peuvent nécessiter des soins thérapeutiques, n'en demeure pas moins que ces deux "phénomènes", s'ils sont vécus sainement, nous permettent de cheminer, de nous connaître davantage, de développer notre imaginaire, de s'accrocher à la vie (sauf parfois dans le cas de troubles pathologiques), etc.

Bien sûr, la chute (la désillusion) peut être très douloureuse... Mais, à mon sens, on apprend beaucoup de notre souffrance. Chaque petit ou grand malheur nous permet de nous renforcer face à la vie et de vivre les jours ultérieurs en ayant toujours une petite puissance interne de plus.

Pour ma part, face à l'Amour, il y a déjà un bon moment que je m'efforce de me désillusionner. Celui que j'Aime ne m'Aimera jamais de la même façon. Une relation Amoureuse ne sera jamais possible entre lui et moi. Mais je veux en retirer du positif. Nos mois de fréquentations (de façon amicale, charnelle et amoureuse par moments...) m'ont apporté énormément au niveau de la connaissance de moi-même, de mes limites, de mes rêves, de mes capacités, de mes qualités (et de mes points à travailler!!!). Cette relation m'a aidée dans mon estime de moi-même, surtout depuis que j'ai décidé de le mettre à l'écart... Bien sûr, je reviens toujours vers lui avec un petit espoir (une minime illusion de bonheur à ses côtés...), mais je me désillusionne après à peine quelques mots échangés et je reprends ma vie normalement...

Face aux études aussi, j'entame la chute de la désillusion. Non, mes études ne me mèneront pas au test de l'Ordre des psychologues. Non, je n'aurai pas mon Doctorat, ni même mon Bac en psychologie. Non, je ne porterai pas le titre de psychologue... Ça fait mal, c'est évident, de me rendre compte que je ne suis pas assez forte au plan académique pour réussir à obtenir les notes nécessaires afin de cheminer dans cette voie de scolarité... Mais en même temps, je ne veux pas que cette chute me fasse trop mal... Et quoi de mieux pour ne point souffrir que de "s'engouffrer" dans une nouvelle illusion???

Non, non, je plaisante...

Honnêtement, malgré ma désillusion face à mes études, je demeure très positive. J'ai modifié le parcours scolaire que je suivrai afin de me fixer des buts que je peux atteindre. Mon approche plus réaliste de ma scolarisation me permettra de ne pas sombrer dans le désespoir, mais au contraire, de toujours aller de l'avant, de persévérer... et d'un jour, être fière de ce que j'aurai accompli...

Sur ce, j'achève ce long message, en sachant fort bien qu'il est incomplet, mais bon, il y a un bon moment que j'en suis à sa rédaction et disons que mes yeux commencent à fermer seuls...

Je vous souhaite donc tous une bonne nuit...

Bisous à toi Hansel, qui me lit fréquemment! Sache que je t'apprécie très fort, malgré la distance qui nous sépare... xxxxx

lundi 19 octobre 2009

Bref passage...

Bonjour à tous!

Ouais, bon, je sais, plus de deux semaines sans le moindre message... Mais quelle "bloggeuse" fais-je donc!!!

Disons que j'ai pris le temps d'aller mieux psychologiquement avant de me remettre à l'écriture. De plus, j'avais des examens universitaires à préparer, ce qui m'a éloignée de la possibilité de prendre du temps pour écrire ici.

Toutefois, même si le temps me manque toujours, je souhaitais faire un bref passage ici afin que mes lecteurs sachent que ce lieu virtuel n'est pas mort...

Au plan de mes études, les choses vont relativement bien. Je suis en train de faire une grande remise en question professionnelle, à savoir vers quoi je m'orienterai après mon certificat en psychologie. Je caresse toujours le rêve de devenir psychologue, mais il s'agit d'un très long temps d'études (environ 10 ans) et je ne suis pas certaine d'avoir envie de passer les 10 prochaines années à avoir un faible revenue d'étudiante monoparentale. C'est pourquoi j'envisage dorénavant aller suivre un cours de deuxième cycle universitaire en santé mentale, ce qui me permettrait d'être sur le marché du travail dans deux ans au maximum...

Alors voilà, je termine un peu abruptement, en admettant que depuis un certain temps, mes écrits sont un peu moins philosophiques, mais il ne faut pas s'en faire, je retomberai dans une phase de conscientisation sur l'existence dans les semaines à venir...

Je vous laisse donc ainsi, en vous remerciant de prendre le temps de me lire!

Bisous à tous xxxxxxxxxxx

vendredi 2 octobre 2009

Déprime...

Vous savez, je suis en train de réaliser que lorsqu'on est déprimé, on a souvent tendance à s'engouffrer davantage dans nos émotions et pensées négatives.

On en vient à laisser de côté tout ce qui pourrait nous faire du bien, nous changer les idées... car on a l'impression que même ces choses qui nous permettent habituellement de nous sentir mieux deviennent un peu lourdes à porter.

On en vient à ne plus vouloir sortir de chez soi, à ne plus dormir, à ne plus avoir envie de manger (ou encore, à manger comme des goinfres). On en vient à devoir se forcer même pour accomplir de petites choses qui sont automatiques à l'ordinaire (par exemple, même lacer nos chaussures peut sembler un grande corvée!)

Plus le temps passe, plus nos émotions négatives prennent le dessus, plus on creuse notre déprime... Mais à la longue, le risque, à mon avis, c'est de tomber en dépression grave...

On se sent surchargé, tout est dur à porter. La fatigue se fait de plus en plus prenante, on devient lassé de tout...

Même notre santé physique fini par flancher. On commence à avoir mal à l'estomac (probablement à force de s'alimenter de façon instable). On commence à avoir mal à la tête (à ce niveau là aussi, l'alimentation à son rôle à jouer, de même que le surplus de stress, d'inquiétudes, le trop grand flot de pensées...)

En bref, on creuse notre propre tombe...

Je ne prétends pas savoir comment surmonter une telle phase dans notre existence, dans notre quotidient... Toutefois, je pense qu'un moyen intéressant est de briser la routine, faire quelque chose d'inhabituel (et cela, ça n'implique pas quelque chose d'extravagant nécessairement...)

Je pourrais bien suggérer de faire du shopping, car personnellement, c'est une activité que j'adore. Mais je pense que d'user de cette stratégie peut éventuellement amener de nouvelles inquiétudes au plan financier... et ces difficultés au plan de l'argent se répercuteraient aussi au niveau de notre estime de soi (par exemple, à la suite d'achats compulsifs, on peut développer un sentiment de honte, nous portant à nous déprécier, à nous dire à nous-mêmes qu'on a été faible...) Mais bon, quand cela m'arrive, je regarde mes achats et me dis: "Bah, je ne peux les regretter! Je vais être si jolie dans ces vêtements!" J'essaie d'en rire, mais en même temps, je sais que c'est un peu lamentable...

Alors, si dépenser n'est pas la solution, que pouvons-nous faire?

Eh bien, présentement, je ne peux en être certaine, car je suis dans l'une de ces phases... et que je vais essayer quelque chose de nouveau, mais pourtant si simple: je vais passer la fin de semaine chez ma mère. Bien sûr, on va aller magasiner, mais cela ne sera pas pour moi, cette fois-ci... En fait, on va habiller ma petite Miss pour cet hiver.

Je crois vraiment que de sortir de chez soi, voir des gens qu'on aime, c'est LA solution pour arriver à se sentir mieux, du moins, pour quelques instants, quelques heures, quelques jours.

Mais ça, je ne pourrai le dire qu'à mon retour...

Voilà, c'est bref, mais il s'agissait de ma réflexion du moment...

À bientôt!

dimanche 27 septembre 2009

Eaux troubles


Je vogue sur la mer déchaînée qu'est mon existence
Bravant mille ouragans, vagues énormes en cadence
Je navigue dans la nuit sombre de ma vie
N'ayant nulle carte pour me retrouver, ni allié, ni ami


L'étendue bleue me berce, me transporte et m'affole
Au gré de ses tourmentes et de ses périodes de calme, frivoles
M'éloignant de plus en plus de la berge de mon bonheur
M'amenant sous la surface, sentiment de totale stupeur


Je vois le cyclone qui s'est formé au creux de mon âme
Je sens l'orage qui annonce les éclairs de mon drame
Je perçois l'activité électrique de mon ciel nuageux
J'attends le calme suivant la tempête de mon mieux


Mais si ma vie est cette mer violente, déchaînée
Comment pourrais-je faire pour m'en sortir, ne pas me noyer?
Mais si ma vie est cette étendue de souffrances, de tourments
Comment pourrais-je refaire surface, la douleur délaissant?


Je souffre de mes tempêtes, mes orages fous intérieurs
J'accentue moi-même cette détresse, mon grand malheur
Je persévère dans l'illusion de mon rêve devenu réalité
Ce qui fait en sorte que je ne peux m'échapper, je ne fais que couler


Si le bateau de mon drame pouvait atteindre ma fantasmagorie
Je pourrais finalement voguer sur les eaux calmes auprès de lui
M'agripper à la force de ses bras pour ne pas sombrer, ne pas chavirer
M'accrocher de toutes mes forces à son cœur afin d'être juste bien, me sentir Aimée


Mais voilà que je dois me rendre à l'évidence, entendre et accepter
Que mon âme ne pourra être, de son si merveilleux cœur, caressée
Mais voilà que je dois m'efforcer de comprendre, de réaliser
Que si je reste dans le désir de son cœur, à l'infini, je devrai nager


Alors, je lance les pagaies de mon rêve, de mes si magnifiques espoirs
Je poursuis cette traversée éternelle vers mon chagrin, voire désespoir
Alors, je baisse les bras à défaut d'être en mesure de foncer et d'affronter
Le refus de mon si grandiose Amour, à jamais en eaux agitées

samedi 26 septembre 2009

Psychologie et intuition

Depuis quelques jours, je me questionne beaucoup sur mes objectifs futurs en tant que psychologue. Je réfléchis intensément sur l'orientation que je veux donner aux thérapies que j'offrirai.

Je sais que je ne veux pas devenir ce type de psychologue qui durant toute l'heure de thérapie ne fait que prendre des notes et reformuler ce que dit la personne qui me consulte. Je veux vraiment aider les autres à être mieux en eux-mêmes, à comprendre leurs mécanismes de défense, à comprendre le pourquoi de leur situation présente, à savoir gérer leurs fantômes du passé... tout ça dans le but de parvenir à se rapprocher toujours un peu plus de la quête ultime de notre existence: le bonheur. (bon, j'en parle souvent de ce bonheur non? En fait, c'est que je suis moi-même une éternelle insatisfaite pour les gens autour, alors qu'au fond, cela en prend peu pour me rendre heureuse... mais cette joie n'est que trop brève et c'est là-dessus que je dois travailler... Arriver à faire perdurer toutes les petites joies qui s'infiltrent dans ma vie...)

Avec toutes ces réflexions, il en va de soi que je dois penser alors aux méthodes que j'utiliserai pour aider le mieux possible les gens qui me consulteront. C'est là que j'ai relu mes billets sur ce blog et particulièrement celui où je mentionne ne pas vouloir mélanger sciences et occulte. C'est là que je ferais erreur, je crois...

Si après plusieurs siècles, la science "humaine" demeure si incomplète, c'est peut-être justement parce que ce qui touche à l'être relève de bien plus que seulement la science. Certaines choses concernant l'humain dépassent l'entendement et par conséquent, elles en deviendraient compréhensibles (quoique non explicables) par la parapsychologie, l'irrationnel, l'invisible, etc.

Bon, je sais que cela fait étrange pour une scientifique d'énoncer de telles théories, alors, c'est pourquoi je vais tenter d'expliquer du mieux que je peux ce que mes dires impliquent...

En fait, je crois qu'en thérapie, on devrait surtout user de notre intuition. Lorsque quelqu'un tire les cartes (Tarot), ne fait-il pas justement cela? Ne regarde-t-il pas chaque détail de chaque lame afin de ressentir l'illustration... ce qui lui permet de voir au-delà de l'image et de pouvoir définir (ou plutôt ressentir) la signification de l'arcane? Lorsqu'il interprète l'ensemble du tirage, n'use-t-il pas en grande partie de son intuition pour comprendre les liens qui se forment entre les cartes?

Eh bien, en y réfléchissant, je crois qu'il en va de même face à l'humain. Notre regard d'ensemble se forme, à mon sens, en s'attardant à chaque petit détail de l'autre individuellement et puis, par la suite, en portant attention aux liens entre chaque caractéristiques, chaque éléments, etc.

Je sais que ce que je vais écrire risque d'en choquer certains, mais combien de suicides auraient pu être évités si les psychologues avaient écouté leur intuition à la place de seulement se reférer à la théorie?

Ce que je veux dire, c'est que dans la théorie, on nous parle des signes prédéfinis liés aux tendances suicidaires ainsi qu'à l'ampleur du risque de passage à l'acte. Mais malheureusement, nulle part dans cette théorie n'est mentionné le fait qu'une personne qui puisse sembler "trop heureuse" est peut-être sur le bord du précipice...

Certains (pour ne pas dire plusieurs...) psychologues mettent fin à des thérapies suite à l'idée que leur "client" (je hais ce terme!) va mieux, celui-ci leur disant qu'il va très bien, le sourire aux lèvres, etc. Pourant, quelques-uns d'entre eux se suicideront quelques jours ou semaines après l'arrêt de thérapie...

Peut-on parler d'une faute professionnelle alors? Non, malgré tout, je ne crois pas. L'être humain est complexe et personne ne peut le comprendre dans son intégralité. De plus, je crois fortement à l'unicité (le caractère unique) de chaque personne, donc, cela complique les choses davantage...

Toutefois, je pense que ce type de résultat (le suicide) pourrait être évité si les psychologues (et autres travailleurs en relation d'aide) écoutaient davantage leur intuition. Les apparences sont souvent trompeuses...

L'intuition, ça se travaille... Mais bon, je ne suis pas experte dans le domaine, donc, je m'abstiendrai d'en parler davantage pour le moment...

C'est tout pour l'instant...

jeudi 24 septembre 2009

Fréquence d'écriture

Bonjour!

J'écris seulement parce que je n'ai pas écrit beaucoup de billets depuis une semaine. (Désolée pour ceux qui aiment me lire!)

En fait, c'est que je suis assez prise entre mes cours, un forum de discussion que je fréquente ainsi que ma fille...

Faut dire aussi que je n'ai pas beaucoup d'inspiration présentement...

Je ne suis quand même pas pour commencer à parler de mon nouveau Tarot, de mes nouveaux livres "ésotériques", de mes runes, etc.  Pas parce que cela n'est pas intéressant, mais bien parce que étant une étudiante en sciences (psychologie), j'ai ouvert ce blog traitant de philosophie, de psychologie, à la base. Donc, si je commence à parler d'occultisme, je crois que je perdrais un peu de l'essence de mon blog... Mais en même temps, eh bien, je me dis que mon côté ésotérique ainsi que mon aspect scientifique sont tous deux complémentaires, car il s'agit bien de deux parties importantes de moi-même...

Qui sait, peut-être finirai-je par parler de l'occulte éventuellement...

Je suis dans une phase un peu plus "active" à la maison, présentement, donc, j'ai moins envie d'être devant mon écran d'ordinateur...

Je reviendrai bientôt...

mardi 22 septembre 2009

La pluie




Gouttelettes de pluie sur mon corps déverse
Toute ta fraîcheur, pureté de ton averse
Flot de ma nuit noire, élément céleste
Ancre-toi à mon âme, afin que la souffrance me déleste


Pleure de tes nuages sur ma vie engourdie
Chante la symphonie de tes mille envies
Berce mon corps de ta douce sonorité
Oh! Pluie si calme, amène-moi dans ton éternité!


Dépose tes larmes froides, minuscules corps fluides
En mon intérieur si vulnérable, toi, ma chère complice humide
Fait valser mes pensées de tes orages pour le moins intrépides
Amène-moi avec toi au loin, que de ma peine, je me vide


Je ne suis pas attristée de te voir si affolée, tant chagrinée
Car tous les malheurs s'évadent par notre émotion extériorisée
Si par les vagues issues des tes nimbus, tu te sens libérée
Alors pleure, mon amie, je suis là pour t'accompagner



Demain à l'aurore, tout ton océan de douleur tu auras versé
Et nous pourrons nous attendre à nouveau, jusqu'à la prochaine montée
De tes sentiments si forts qui auront au fond de moi imprégné
Cette fragile mélancolie dans mon cœur devenu mouillé

Poésie


Bonjour à vous!

Premièrement, je sais que je n'ai rien écrit depuis quelques jours, mais disons que je suis plutôt occupée ces temps-ci, avec l'école, le forum gothique sur lequel je suis membre, ma fille, etc.

Alors voilà, j'ai pensé écrire ce billet pour vous faire part d'un de mes passe-temps (et un autre de mes éxutoires!), soit l'écriture de poèmes. J'ai écrit près d'une centaine de poèmes depuis mon enfance. La plupart du temps, c'est la souffrance qui me donne l'inspiration nécessaire pour écrire, donc, dans ce sens, ce n'est pas trop étonnant que plusieurs de mes poèmes aient un aspect assez sombre.

Récemment, j'ai été approchée par un directeur d'une maison d'édition, qui m'a demandé de produire une cinquantaine de poèmes, afin de faire un recueil qu'il aurait été intéressé à publier. Malheureusement, je n'ai toujours pas de nouvelles de lui.

J'ai donc décidé de partager avec vous quelques-uns de mes écrits sur ce blog. Si vous aimez ma façon d'écrire, je vous invite à m'écrire un commentaire ou un message (courriel) afin que je puisse vous envoyer le document en entier.

Ici, vous trouverez quelques-uns de ces poèmes et probablement certains autres que j'écrirai au fil du temps... (Si vous cliquez sur le libellé "Poèmes", vous les trouverez tous.)

Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne journée!

jeudi 17 septembre 2009

La catégorisation


Ah, les fameuses catégories...


Depuis plusieurs années déjà (je ne pourrais dire combien, en fait, car je crois que cela remonte à plusieurs siècles...), l'être humain a développé une sérieuse manie de tout catégoriser. Cette classification, quoique très utile dans certains domaines (par exemple, le classement des animaux en fonction de leurs attributs physiques, de leurs capacités, etc.), peut être, à mon sens plutôt nuisible en ce qui a trait à la personne.


Avant d'approfondir sur ce point que j'apporte, je me dois d'expliquer pour moi, ce que sont les catégories humaines.



En fait, pour moi, il s'agit d'un ensemble de critères spécifiques à une classe en particulier. Par exemple, pour être mère biologique, il faut avoir vécu une grossessse, avoir enfanter, etc. Si on a adopté un enfant, alors, on ne pourra jamais être sa mère biologique, car nous n'avons pas vécu l'enfantement. (Note: Je dois par contre mentionner que je crois que les mères adoptives n'en sont pas moins des mères véritables... Mais ça, c'est complètement un autre sujet...)


Ce que je trouve un peu embêtant avec cette classification omniprésente, c'est le fait que dès que quelqu'un ne répond pas (ou plus) à un des critères, il ne peut pas (ou plus) se calculer comme faisant partie de cette catégorie.


Serait-il alors mieux, à mon avis, de vivre dans une sorte de "non catégorisation". Oui, en effet, c'est ce que je crois... Mais je pense qu'il y a une large distinction à faire entre ce qu'on croit et ce qui est possible.



Je pense sérieusement que la catégorisation est nécessaire à l'être, car par elle, il développe le sentiment d'appartenance nécessaire pour acquérir une certaine "sécurisation sociale". L'être humain EST un être social et par conséquent, il a besoin du contact avec les autres. Toutefois, il est tout à fait "normal" qu'une personne tente de s'entourer de gens qui lui ressemblent (par les intérêts, passe-temps, goûts, etc.)


Dans ce sens, c'est un peu d'affirmer qu'il existe bel et bien des catégories de gens qui sont bénéfiques pour l'être, dans sa quête de bien-être personnel.


Toutefois, là où cela devient malsain, c'est lorsque la personne est rejetée quand elle tente de s'intégrer à une certaine catégorie de gens. Ce rejet peut se transformer en sentiment d'incompétence, de dépréciation personnelle. À long terme, la personne étant constamment rejetée peut en venir à vivre une grave dépression (avec tout ce qui en découle: consommation de drogues ou d'alcool, gambling et même le suicide).



Il faudrait que je parle des besoins fondamentaux de l'être humain, mais cela serait trop long de le faire dans ce billet (référence: Pyramide de Maslow).


Mais pour ceux qui connaissent un peu cette théorie, eh bien, vous devez donc savoir que pour parvenir à l'actualisation de soi (le but ultime!), il faut passer par plusieurs étapes, dont celles de l'appartenance, de l'estime de soi et de la sécurité.


La catégorisation peut donc être aidante afin d'atteindre le stade de l'actualisation de soi.


Toutefois, comme je le mentionnais plus tôt, l'envers de la médaille peut être très néfaste et c'est pourquoi je pense qu'il faut parvenir à tempérer notre "besoin" d'appartenir à une classe spécifique.



Je ne suis pas encore thérapeute, alors, je ne peux parler de façon théorique, véridique (de toute façon, qui possède la connaissance absolue?). Par contre, je vais tenter de dire comment moi, je parviens à vivre aisément à travers toutes ces catégories.


Pour ma part, il n'y a que deux étiquettes que je puisse dire sans contredit qui me collent à la peau. Il s'agit de celui de mère ainsi que de celui d'étudiante. (Bon, il y en a d'autres, évidemment, mais ces deux-là, ce sont les plus importantes.)


Mis à part cela, plusieurs personnes me considèrent comme étant gothique. Je clarifie les choses: je ne le suis pas... Vraiment???


Vous savez, parfois je me questionne... Bien sûr, je ne réponds pas à tous les critères inhérents à la catégorie gothique (par exemple, je n'écoute pas de la musique issue de l'époque de la Batcave, dans les années '80). Toutefois, si je devais absolument me placer dans une catégorie, cela serait celle-là que je choisirais...



Je ne veux pas me catégoriser... mais en même temps, je suis flattée lorsqu'on me place dans cette classe! Mélangeant, n'est-ce pas???


Pas tant que ça, en fait... Ayant tendance à toujours tout analyser (ou presque!) et possédant une assez grande capacité d'introspection, j'arrive à comprendre certains comportements, actions, réactions, pensées (alouette!), de ma part.


Le fait d'apprécier me faire donner le titre de gothique, cela répond, à mon avis, à mon besoin d'appartenance, de reconnaissance (par les pairs). Ça, je n'en parlerai pas plus, car c'est le sujet depuis le début et j'aurais l'impression de me répéter.


En ce qui concerne le fait que je sois bornée à ne pas vouloir me catégoriser, eh bien, ça, c'est dû à quelques raisons, en fait. Premièrement, je suis persuadée que la catégorie qui nous est attribuée provient en grande partie du regard des autres (donc, de leur perception qui est, à mon avis, issue du jugement).  Ensuite, le fait de ne pas vouloir me catégoriser répond à mon besoin d'être unique, différente, Moi.



C'est un peu ironique quand même! Si on pense aux marginaux, il n'est pas difficile de constater que la plupart se battent pour clâmer leur différence, leur caractère unique... Mais en même temps, en agissant ainsi, ils font ce que plusieurs autres font et par conséquent, il en viennent à se conformer à ce que prône l'anti-conformisme... (Vous me suivez, n'est-ce pas?)


Ce que je tente d'expliquer, c'est que même en disant être marginaux, ceux-ci se conforment à une certaine catégorie, une mini-société. Donc, même en ne voulant pas se catégoriser, ils se classent dans la catégorie des gens ne voulant pas se catégoriser... (ouf... J'ai de la misère à me suivre, par moments!)


En tout cas, bref, tout ça pour dire qu'au final, on fait tous partie de certaines catégories... Pourquoi? Parce que l'être humain a besoin de classer... Un point c'est tout.


Voilà, c'est tout ce que je peux dire...



Et ce genre de message qui finit un peu en queue de poisson m'amène à repenser à cette phrase que j'ai composée il y a de cela quelques mois:


"La complexité de l'existence réside dans le fait que nous tentions de la comprendre."


Alors, bonne fin de soirée à tous!

Le temps qui passe...

Bon, il est presqu'une heure du matin, je suis toujours debout... comme depuis maintenant près de trois mois... Je n'arrive plus à dormir en fait. Je me sens épuisée la plupart du temps (c'est normal, je crois, lorsqu'on dort environ 3-4 heures par nuit), mais le soir, malgré la fatigue, c'est comme si je n'arrivais pas à me coucher...

Je réalise que j'ai tant de choses à faire et le temps passe trop vite pour que je m'arrête.

Le jour, je m'occupe de ma fille, ma priorité. Tous les moments que je passe à ses côtés, à jouer avec elle, eh bien, ils ont un prix... celui de répondre à mes messages en fin de soirée (lorsqu'elle dort) et de faire mes études de nuit, par la suite... Cela résulte en un grand sentiment d'épuisement, de surcharge...

 Pourtant...

Je pense aux personnes qui sont mères de famille, étudiant à temps partiel et travaillant à temps plein. Comment font-elles pour être aussi fortes, aussi courageuses?

Parfois, je me sens un peu lâche de me lamenter, de me plaindre de mon manque de sommeil.

Mais en même temps, je sais que j'ai fait des choix et je les assumerai jusqu'au bout. J'ai décidé d'entamer de grosses études et je dois en payer le prix. Je dois sacrifier mon repos au profit d'une vie future meilleure pour ma fille, certes, mais aussi pour moi. Je sais que le fruit de mes études sera le sentiment de réussite et d'accomplissement personnels.

Pour une fois dans ma vie, j'ai l'intention de poursuivre un objectif que je me suis fixé et d'atteindre mon but. Je ne veux pas finir par abandonner en cours de route comme je l'ai toujours fait pour tout.

En fin de compte, je réalise que depuis le mois d'août 2007, lorsque j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai fait de grands pas vers l'avant. Ma fille, malgré son jeune âge (déjà presqu'un an et demi, en fait!), m'apporte énormément. C'est fou quand même quand on y pense...

Un être si petit, si vulnérable, dépourvu d'un langage aussi articulé qu'un adulte, manquant grandement de capacités d'expression verbale et gestuelle, ayant une impossibilité de compréhension dans la plupart des domaines...

Eh bien, cet enfant, si jeune soit-il, m'apprend beaucoup sur la vie, surtout sur le fait de persévérer... C'est vrai! Comment pourrais-je abandonner mon rôle de mère? L'adoption? Ah oui, bien sûr... Et ainsi laisser partir tout l'Amour que nous nous portons... Non! Je ne me le permettrais jamais! Ce n'est même pas envisageable!

Alors, malgré son caractère déjà très apparent d'entêtement (je crois qu'elle tient de sa mère... mdr!), je m'accroche à elle, à tout ce qu'elle me donne, à tout ce qu'elle m'apprend sur la vie et sur moi. Grâce à elle, j'apprends la patience, la persévérance, la tempérance.

Grâce à elle, je m'efforce d'atteindre mes objectifs, de ne jamais perdre de vue mes buts futurs. Grâce à elle, je reprends goût à la vie, les sourires se font de plus en plus fréquents sur mon âge... Grâce à elle, je sais que je suis en vie. Grâce à elle, j'apprends ce qu'est l'Amour Véritable.

Grâce à elle, le temps passe vite, souvent trop... mais cela est peu cher payé pour tous les petits bonheurs que cela amène dans mes journées autrefois longues et mornes.

Merci à la vie de m'avoir offert ce si précieux présent! Merci d'avoir fait arriver le plus merveilleux des anges dans la mer déchaînée qu'était ma vie de jadis...

mardi 15 septembre 2009

Psychologie de la personnalité

Eh bien, je débute mon cours de psychologie de la personnalité avec un grand sourire!


À peine après avoir lu le premier chapitre, je réalise déjà que c'est exactement le champ en psychologie qui m'attire le plus et celui pour lequel je possède les meilleures bases. C'est un peu étrange tout de même, car je n'ai jamais fait d'études en psychologie auparavant. Mais bizarrement, en ce qui a trait à la personnalité, j'ai l'impression de déjà m'y connaître grandement. J'ai bien fait des lectures pour ma culture et ma croissance personnelles, mais pas de là à pouvoir affirmer "avoir étudié le domaine". Pourtant, si on se refère au billet que j'ai écrit sur ce blog qui traite de la personnalité (ma vision de la façon dont elle se forge, etc.), eh bien, on peut constater que je suis très près de la "réalité" telle qu'énoncée par les théoriciens.


J'en viens à me demander comment cela est possible que je sache déjà, sans avoir appris au préalable... Est-ce que certaines personnes seraient prédisposées à tel ou tel type d'apprentissage? Est-ce dû à une vie antérieure dans laquelle j'aurais peut-être été une psychologue de la personnalité? Est-ce dû à mon expérience de vie?


En fait, je ne peux répondre à toutes ces questions, tout ce que je peux dire, c'est que je trouve tout cela très étrange... mais ô combien valorisant! Plus j'avance dans ces études et plus je réalise qu'enfin, pour une fois dans ma vie, je suis exactement où je devais être. Je crois vraiment que je m'accomplirais à travers ces cours, mais surtout, à travers mon emploi futur.


Ce cours de psychologie de la personnalité est tout simplement très intéressant, totalement dans mes cordes et j'espère que je le réussirai avec de bons résultats. Et qui sait, peut-être me lancerai-je sur la voie de la psycho de la personnalité à la place de la psychanalyse ou de la psycho humaniste tel que je l'avais prévu... Et en même temps, je me dis qu'une branche n'exclut pas nécessairement l'autre... Je crois que je pourrais très bien arriver à regarder tous ces types de psychologie comme un ensemble, plutôt que comme des théories en opposition...


En tout cas, c'est un "à suivre"...

La solitude

Selon le multidictionnaire de la langue française (quatrième édition), la solitude se traduit par "l'état temporaire ou durable d'une personne seule".

Ok, pas fort, pas fort... Afin de mieux décrire comment je me sens présentement, je vais investiguer dans ce dictionnaire davantage...

Ah, voilà que je trouve quelque chose d'intéressant:

L'ennui est "la lassitude, l'abattement, la mélancolie". Et, fidèle à mon habitude, afin de produire un message intéressant, alors, pourquoi ne pas trouver la définition de chacun de ces mots???

La lassitude, c'est "la fatigue, l'épuisement" (???) Si je comprends bien, alors, en vérifiant "épuisement", je devrais trouver que c'est de la lassitude, non? (décidemment, ce fichu multidictionnaire, il ne vaut pas vraiment de la merde... Référence: Plusieurs messages dont le libellé est "Définition")

Ah, tiens, me voilà surprise! L'épuisement, ce n'est pas la lassitude, comme je le croyais, mais bien la fatigue... (j'ai l'impression, encore une fois, qu'on tourne en rond, là!)

Allons donc voir "mélancolie"...

Selon ce (maudit!) multidictionnaire, la mélancolie, c'est "une tristesse vague, sans cause déterminée".

Si je comprends bien toutes ces définitions, c'est donc dire que le fait que je me sente si seule présentement serait en fait dû à... "rien de bien précis", parce que je ressens de la solitude et que cet ennui que cela provoque, eh bien, c'est de la mélancolie et de la lassitude. Donc, pour résumer encore davantage, on pourrait dire que je suis épuisée (fatiguée) sans cause précise...

WOW! Dire que le multidictionnaire est la bible en littérature dans les établissements scolaires...

Au final, je me demande si ce ne sont pas toutes les définitions qu'on trouve en rapport avec l'être (l'individu) qui sont défaillantes. C'est vrai! Si on regarde la définition du mot chat, on retrouve quelque chose de bien précis ("Animal domestique carnivore appartenant à la famille des félidés"). Pourquoi n'en est-il pas de même avec ce qui touche l'humain dans sa personnalité, son individualisme, sa philosophie, etc. ???

Je pense en fait que c'est parce que puisque l'humain se croit l'espèce suprême, il n'arrive pas à admettre qu'il ne possède pas la connaissance absolue, ce qui le pousse à "inventer des définitions", afin de s'assurer qu'il semble toujours être "digne" de ce titre de supériorité qu'il s'est lui même octrôyé... C'est un peu stupide, à mon avis, dans le sens qu'à la place d'approfondir, on relègue des émotions, des pensées (etc.) à des définitions courtes, imprécises, ne permettant pas de bien traduire tout ce qui est vécu intérieurement par une personne quelconque. M'enfin................

Revenons-en donc à la solitude, alors, selon ce que j'en pense et ce que je vis présentement...

En fait, je me sens vide, seule, triste... Contrairement à ce qu'il y a d'écrit dans le (fichu!) multidictionnaire, il y a bel et bien une cause à tout cela... C'est difficile à "dire", mais je suis sans amis. À vrai dire, j'ai quelques amis dans la vie réelle (et je crois qu'on pourrait remplacer le quelques par "Une amie véritable" et les autres, eh bien, c'est le genre d'amis qui sont là quand EUX le souhaitent et non quand toi, tu aurais besoin de leur présence... Mais bon, je peux être compréhensive et me dire que tout le monde a ses occupations... Je ne suis quand même pas le centre de l'univers de tout le monde! En fait, je suis celui de ma fille... et disons que c'est assez pour moi! hihihi!).

Je disais donc, j'ai peu d'amis dans la vie réelle, j'ai de bons amis Européens avec qui (malheureusement!) la relation demeure virtuelle (à cause de la distance, bien évidemment...). Mais à part ça, c'est le néant!

Je sais que je ne suis pas totalement seule: j'ai la plus merveilleuse des fées qui me sourit en se réveillant le matin, m'envoie plein de bisous et me fait les câlins les plus douillets qui puisse exister, mais en même temps, j'ai beau aimer ma fille plus que tout au monde, je m'ennuie tout de même!

Je m'ennuie d'avoir des gens avec qui partager mes intérêts, faire des sorties...

Deux ans se sont écoulés depuis la rupture avec le père de ma fille et souvent, je me dis qu'au final, lui, c'était plus qu'un amoureux, mais bien aussi un ami, quelqu'un qui partageait mes passions (jeux, films, musique), quelqu'un qui arrivait à me faire sourire...

Ce qui est triste dans tout ça, c'est qu'il savait bien aussi me faire pleurer (de même que rager!) et que moi non plus, je ne donnais pas ma place...

Et là, comprenez que je ne ressens plus d'amour à son égard. J'ai avec moi tout le meilleur de lui-même: ma petite princesse.

Tout ce que j'essaie de dire en fait, c'est que j'aimerais tant retrouver un complice, avec lequel les choses ne seraient pas toujours tragiques. Je ne parle pas nécessairement de former un couple (car disons que je m'habitue à la vie de célibataire et j'admets bien apprécier le fait de ne pas faire de concessions pour un homme), mais j'aimerais tant avoir un ou des ami(e)s...

Ma vie va plutôt bien, en fait. Je suis en train de faire les études dont j'ai toujours rêvé, depuis l'enfance. J'ai ma fille qui grandit vite, mais bien et qui est adorable malgré ses petites cornes qu'elle laisse parraître de temps à autres. J'ai mes deux boules de poils qui sont affectueuses et attachantes. J'ai un logement, petit, mais chaleureux... et JE SUIS CHEZ MOI!!! J'ai ma collection de jeux vidéo, mes films fétiches, ma musique que j'adooooooooooore...

Alors pourquoi être si malheureuse? Eh bien, tout simplement, parce que je n'ai personne avec qui partager tout cela!

Bon, ma fille apprécie ma musique, aime bien me regarder jouer à Guitar Hero et imite les blondes aux gros seins qui crient dans les films d'horreur... mais avouez que ce n'est pas du tout la même chose que de réellement partager ce qu'on aime avec des gens qu'on apprécie...

Alors voilà, avant de commencer à me répèter, je vais arrêter, en redisant que je m'ennuie, je me sens seule...

Mais au moins, je me console en me disant que je suis "meilleure" que le multidictionnaire, car moi, au moins, je suis en mesure de définir (décrire) ce que c'est cette solitude que je vis... (MDR)

dimanche 13 septembre 2009

Des modifications à faire

Bonjour à vous qui me lisez (ou plutôt me lirez... du moins, je l'espère!)

Je tenais seulement à écrire ce message pour expliquer pourquoi certaines phrases peuvent sembler étranges dans les billets écrits antérieurement... C'est qu'en fait, il s'agit de messages que j'avais écrits sur le forum dont j'étais l'administratrice et que j'ai malheureusement dû fermer, faute d'activité valant la peine de dépenser toute l'énergie et le temps que je mettais pour rendre le lieu virtuel intéressant... (c'est suite à la fermeture de ce forum que j'ai décidé d'ouvrir un blog... Au moins, ici, cela serait normal que je fasse du "monologue"...)

Présentement, je suis à faire la mise en page des messages ajoutés, alors, je vous prierais d'être cléments et surtout, patients...

Sur ce, je vous souhaite à tous une excellente nuit!

samedi 12 septembre 2009

La musique





Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, la musique! Pour moi, c'est non seulement un exutoire (une disctraction, une manière de me libèrer de mes maux), mais aussi une façon d'exprimer ce que je suis.

Tout comme l'écriture, la musique me permet de me vider de mes énergies négatives, afin de reprendre mon souffle et retrouver un certain état d'équilibre, ou plutôt, de "mieux être" intérieur. (La seule différence que je perçois entre l'effet que créent sur moi la musique et l'écriture est que la première m'aide à court terme, tandis que la seconde s'ancre en moi afin de prolonger le sentiment d'apaisement. Toutefois, je ne pourrais dire que l'écriture est l'une de mes passions, mais plutôt, l'un de mes talents, enfin, je pense!)


Amatrice de Black Metal, j'aime les musiques vibrantes, endiablés, ayant un rythme effrenné. Mais j'aime bien aussi le Melodic Black Metal, à travers lequel je peux ressentir toute la douceur des instruments...

Lorsque j'écoute de la musique (la plupart du temps avec mes écoteurs sur les oreilles, le son au max, les yeux fermés afin de me couper du monde extérieur), j'ai l'impression que je voyage au coeur même du néant! Je m'explique...


Souvent les gens associent le "néant" à quelque chose de mal, car il s'agit du "rien". Mais en fait, le néant dont je parle ici, c'est le vide d'éléments stressants extérieurs. C'est donc dire que ce néant dont je parle, c'est en fait la coupure totale avec ce qui nous entoure: le fait de n'être que seul avec nous-mêmes, dans notre tête, dans notre coeur. La musique me berce doucement (oui, même si c'est de la musique jugée habituellement très violente!). Elle me permet de me ressourcer, de me revitaliser, afin d'arriver à poursuivre mon chemin vers mon bonheur. En fait, je crois que les passions qui nous habitent sont des passions en tant que telles, car justement, elles procurent toutes ce sentiments de relâchement, de détachement, qui nous permet de nous recentrer sur nous, sur notre valeur en tant qu'être Humain...


La musique fait partie de ma vie depuis que je suis un foetus (ma mère était chanteuse). Elle m'a accompagnée dans mes plus grandes joies autant que mes pires peines. Voilà, c'est un peu triste de terminer aussi rapidement sur l'une des mes passions, mais je n'ai pas envie de me répèter, donc, je crois que je suis mieux d'arrêter.

Les jeux vidéo


Ah les jeux vidéo!!!

Tant de gens critiquent les joueurs en les traitant d'éternels adolescents. C'est compréhensible, je dois bien l'avouer, surtout lorsqu'on admet que la critique (le jugement) vient en grande partie de l'ignorance.

Je ne veux pas faire un débat sur les jeux vidéo, mais tout ce que je peux dire, c'est qu'hormis tout ce que cela m'apporte au niveau psychologique (j'en reparlerai plus bas), cela m'apprend aussi beaucoup au niveau cognitif et moteur.

Certains jeux (les Quest, les RPG, les jeux de stratégie, les Survival, etc.) nous amènent à pousser notre réflexion et notre jugement (par la résolution de "puzzles", par exemple).

D'autres jeux nous aideront à développer nos systèmes sensoriels (par exemple, les jeux musicaux). D'autres encore nous aident au niveau de nos compétences spatio-visuelles (par exemple, les jeux de simulation). La plupart des jeux aussi nous aident à accentuer notre dextérité manuelle et même celle de la motricité globale (par exemple, avec des jeux comme Guitar Hero et Dance Dance Revolution).

Il ne faut surtout pas non plus oublier de mentionner que les jeux peuvent aider à développer l'imagination, la créativité... Ah... Je crois aussi qu'ils peuvent même nous aider à affronter certaines de nos peurs! (Quand on joue à des survival, par exemple, Silent Hill, qui peut aider à nous défaire un peu de notre peur de la noirceur ou du malaise qu'elle crée.)

Je ne veux pas faire l'éloge des jeux vidéo, donc je vais arrêter la liste des bienfaits que je perçois en eux, bien que cette liste aurait pu être encore très longue!!!

Alors voilà, je crois que l'introduction à mon message doit déjà vous avoir un peu démontré ma passion pour les jeux!

Avant la naissance de ma fille, je pouvais passer entre 50 et 60 heures par semaine à jouer. J'étais tellement passionnée que j'en manquais même des jours de classe, afin de pouvoir soit faire un tableau, soit avancer dans l'histoire, etc. (Bon, je sais que ce n'était pas très raisonnable, mais il faut admettre que souvent, nos passions nous poussent à prendre des décisions un peu moins réfléchies! C'est un peu ce qui arrive quand on vit dans le moment présent, sans se préoccuper le moins du monde de ce qui en découlera à long terme.) Les jeux m'apportent un état d'apaisement, au même titre que la musique, mais d'une façon différente.


En fait, dans les jeux, je ne peux atteindre cet état de "néant" (si je peux dire) que me fait vivre la musique, car je suis en action.

Ce que j'atteints donc, en jouant, c'est un état de "non être" ou dit autrement, l'impression que je ne suis plus la femme assise dans son salon avec une manette entre les mains, devant son téléviseur. Non, je suis Thydus de Final Fantasy X, je suis Link de Zelda, je suis Ivy de Soul Calibur...

Certains diraient que en fait, les "gamers" fuient la réalité. D'un certain sens, ils ont raison. Par contre, tout est question de dosage. Je peux être une gameuse invétérée, sans pour autant me cloîtrer dans l'isolement et oublier que je ne suis pas un héros quelconque, mais bien moi, une humaine, être de chair et de sang.

J'admets qu'avant, je n'arrivais pas justement à avoir le "bon" dosage. Mais aujourd'hui, quoique ma passion pour les jeux soit demeurée inchangeante, j'arrive à jouer environ 5 heures par semaine (et même parfois moins). De toute façon, je ne pourrais pas laisser ma fille à elle-même pendant que je joue, car pour moi, la priorité sera toujours les relations humaines (et puisque c'est ma fille, l'affirmation est encore plus prononcée!). De plus, je réalise que parfois, on doit avoir le temps de s'ennuyer de ce qu'on aime pour arriver à en profiter davantage...


Alors voilà, un message un peu léger concernant ma passion des jeux vidéo!