samedi 12 septembre 2009

Le Bien et le Mal

Ah, le bien et le mal... Le yin et le yang...




Bref, ah tout ce qui s'oppose!



En fait, la notion de bien et de mal est à mon avis un concept humain ancré dans nos têtes depuis très longtemps. Même à l'époque du Christ (s'il a existé), les gens classaient déjà les comportements selon ce qui est bien (à l'époque, par exemple, la soumission de la femme était calculée comme étant "normale", donc une bonne chose) et ce qui est mal (l'isolement social de Zachée, par exemple, était calculée comme une mauvaise chose).



Plus de 20 siècles plus tard, nous en sommes encore au même stade! C'est donc dire qu'en plus de 2000 ans, nous n'avons pas évolués à ce niveau-là! Et après, on va dire que l'humain est l'espèce la plus intelligente, la plus évoluée, etc.



Eh bien, je pense que cela démontre encore une fois à quel point la race humaine entière est peuplé de personnes, d'individus uniques, ayant tous une vision différente du Bien et du Mal.



C'est sûr qu'en tant que société, tout comme pour le jugement, nous avons une classification sociétaire de ce que représentent le Bien et le Mal. (de toute façon, c'est une évidence lorsqu'on réalise que la notion de Bien et de Mal est en fait un grand jugement en soi!)



En tant qu'individu unique, nous avons tous notre perception propre de ce Bien et de ce Mal, que nous intégrons à même la vision sociétaire.



Je crois aussi important d'ajouter que puisque tout est subjectif et relatif, alors, ce qui représente le Bien pour quelqu'un, peut faire Mal à quelqu'un d'autre.



Je pense que c'est pour ça que dans nos relations interpersonnelles, on devrait toujours communiquer adéquatement et efficacement afin de s'assurer que lorsqu'on essaie de faire le bonheur de l'autre (donc, d'agir selon le Bien), on n'est pas en train de lui causer de la peine à long terme, par exemple (donc, d'avoir un résultat issu du Mal, même si à l'origine, les intentions étaient bonnes).



La notion du Bien et du Mal peut être saine, à mon avis, mais jusqu'à un certain niveau. Elle peut être "bonne", car l'être humain ne désirant pas souffrir (Référence: Sujet "Le désir") tentera toujours de poser des gestes reconnus comme bons (Bien).



Mais d'un autre côté, parfois, à trop vouloir éviter de se diriger vers des comportements "issus" du Mal, on peut tomber dedans à pieds joints! (Par exemple, quelqu'un pourrait vouloir être gentil avec tout le monde, donner son attention, de l'affection, à toutes les personnes qu'il rencontre. Ses intentions sont bonnes, il ne souhaite qu'à faire le Bien. Mais une de ces personnes peut devenir amoureuse, ce qui pourrait faire en sorte que ces bonnes intentions virent au drame, à la douleur vive, à la souffrance (ces choses, selon la plupart des gens, sont directement liées au Mal).



À mon avis, je crois qu'il y a du Bien et du Mal en tout. L'un n'existerait pas sans l'autre. Et dans chaque Bien, il y a toujours une partie moins bonne, comme dans chaque Mal, il n'y a pas que de la colère, de la haine, par exemple.



Personnellement, je ne crois pas en l'absolu face au Bien et au Mal. Je pense que la même action, dans deux situations différentes peut avoir un impact différent...



En fait, je pense que ce qui devrait déterminer le Bien et le Mal, c'est justement ça, l'impact que cela produit sur notre environnement (physique, social, etc.).



Je crois que nous avons tous, en tant qu'être humains, des valeurs toutes aussi différentes les unes que les autres, quoique parfois, le mot "usé" pour décrire cette valeur soit le même. À mon avis, lorsqu'on respecte nos valeurs propres, alors, en quelque sorte, c'est comme si on faisait le Bien, du moins, face à nous-mêmes.



Je pense en fait que dans la vie, chaque geste que l'on pose (chaque décision que l'on prend) est à double tranchant. Même avec les meilleures intentions du monde, il y a aura toujours une personne déçue à quelque part d'une quelconque manière...



Mais la vie est ainsi faite. Tout se complète et pour se faire, tout doit nécessairement avoir un côté positif (le Bien) et l'autre moins positif (le Mal), pour ne pas dire négatif, car je n'aime pas les mots de négation. Je trouve que ces mots imposent une façon d'être, de penser et d'agir, car ils démontrent que si on n'est pas comme ceci ou cela, eh bien, on est Mal!!!



En tout cas, je ne sais trop quoi dire de plus sur le sujet présentement.



Tout ce que je peux redire, c'est que je ne trouve pas qu'il y ait une distinction entre le Bien et le Mal, car les deux sont des compléments et sont en perpétuelle (constante) interaction.



À mon avis, l'être humain qui arrive à jongler avec ces deux notions, est probablement celui qui aura une vie plus saine, car que l'on soit dans la totale négativité ou positivité, on est quand même dans une sorte de moule prédéfini, nous rendant aveugle à ce qu'il y a d'autres autour. (Par exemple, tout le monde dit que c'est Mal de tuer des gens, cela semble évident non? Eh bien. S'il n'y a absolument rien de Bien dans tout ça, qu'est-ce que cela va signifier? Que le tueur était fou? Dans une relation plutôt extrême comme celle-là, comment éviter de tomber dans l'absolu du Mal? (encore une fois, à cause ou grâce à notre jugement...)



Eh bien, on peut y parvenir en faisant preuve d'empathie (calculée comme une chose Bien), en essayant de comprendre ce qui se cache derrière le meurtre, etc.



Vous savez, je crois que certaines situations sont trop dramatiques pour qu'on puisse y parler d'un quelconque Bien... Mais quand ces situations se présentent, eh bien, je pense qu'on devrait focuser notre énergie à tenter de comprendre le comportement, et non, passer tout notre temps à enfermer les gens, à les rejetter, à les blâmer...



Perso, je me dis que dans chaque geste issu de ce qu'on appelle "Le Mal", il y a une grande douleur... donc, une personne sensible! Comme moi, comme le voisin, comme la caissière...



L'être humain est fondamentalement bon. C'est juste que des fois, il a tendance à l'oublier...

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