samedi 12 septembre 2009

L'idéal

Selon le multidictionnaire de la langue française (quatrième édition) l'idéal est "ce qui existe que dans l'imaginaire, la pensée, le parfait, ce qui donnerait entière satisfaction".




Voilà bien une définition qui me plaît! Premièrement, elle me plaît car enfin, j'ai trouvé quelque chose d'expliqué dans le multidictionnaire et deuxièment, son côté "absolutiste" me donne une ouverture assez facile pour pouvoir écrire ce message...



C'est drôle quand même, car on n'arrive pas à décrire ce qu'est la perfection (donc, on peut en conclure qu'elle n'existe pas, mais cela n'est pas dit. Ce qui est dit, c'est que la perfection existe, en fait!), mais en ce qui a trait à l'idéal, ça, on dit tout de suite que cela relève de l'imaginaire...



À moins que cela ne soit moi qui aie une difficulté au niveau du vocabulaire, il me semble que le mot "idéal" me rapporte à quelque chose de beaucoup plus accessible que la "perfection", non?



Voyez-vous, selon moi, la quête de perfection étant dérisoire, je préfère me dire que je veux atteindre mon idéal (ce qui me conduira à mon bonheur).



Mais qu'est-ce que l'idéal pour moi?



Être bien, tout simplement. Être bien avec ce qui m'entoure (la nature, les gens, les animaux, le matériel, etc.) ainsi qu'avec moi-même (ressentir un bien-être intérieur, une paix face à soi-même).



Pour atteindre cet état de bien-être, je dois me sentir comblée à tous les niveaux (professionnel, affectif, social, intellectuel, etc.). Et honnêtement, je crois que je suis dans le bon chemin pour l'atteindre cet idéal (en fait, ne me manque plus que mon doctorat en psycho et le fameux "oui" de l'homme que j'Aime... S'il le faut, je vais lui demander sa main, si je vois que cela lui prend trop de temps pour se décider! Sans vouloir trop déborder du sujet, je voulais juste dire que je rigole face au mariage. Je suis quand même logique après tout et je sais très bien que face à cet homme, ce type d'action serait totalement prématuré!)



Revenons donc à ce que je disais...



L'idéal, à mes yeux, représente la situation la meilleure que l'on pourrait souhaiter pour soi-même, puisque la perfection n'existe pas. Mais il ne faut pas non plus en conclure que "l'idéal" n'est qu'un genre de prix de consolation. Au contraire! L'idéal est encore mieux, je crois que la perfection, dans le sens qu'avec l'idéal, on a toujours une place pour l'évolution, la croissance personnelle. Tandis que si on était parfait, où serait la raison de notre existence? (Mais là, je me fonde sur le fait que je crois que l'une des raisons de l'existence est d'accroître nos connaissances tout au long de notre vie.) Dans ma tête, si tout le monde était parfait, la vie serait vraiment ennuyeuse! Si tous étaient parfaits, tout seraient les mêmes (et les différences sont très importantes afin d'avoir un sentiment 1) d'invidualité et 2) d'apprentissage). Le parfait étant quelque chose de défini, donc, d'unique, de "non multipersonnaliste individuel". (ouf, les mots issus de notre esprit!)



Ce que je veux dire par là, c'est que si la perfection existait RÉELLEMENT, eh bien, elle serait telle qu'elle serait décrite et que si nous étions tous parfaits, nous collerions tous à la même description, donc, nous serions tous pareils. (Une livre de beurre, c'est une livre de beurre, non?)



Alors voilà, je sais que cela semblera un peu farfelu, mais je suis en total désaccord avec la définition de l'idéal, tel que mentionnée dans le multidictionnaire (mis-à-part pour la partie disant que l'idéal est ce qui nous permet de ressentir une entière satisfaction).



En fait, puisque l'idéal est idéal (c'est une évidence, non?), eh bien, je crois sincèrement que c'est effectivement ce qui pourrait nous donner entière satisfaction et nous propulser tout droit vers notre bonheur ultime, la réussite de notre vie (pas que de ne pas atteindre ce bonheur veut nécessairement dire qu'on a "échoué" notre vie, mais bien que la réussite la plus totale représente, pour moi, l'atteinte de ce bonheur).



Alors, mais qu'est-ce cet idéal?



En fait, j'ai pu décrire brèvement la vision que j'en ai. Mais encore une fois, la réponse est très subjective, tout dépendemment des rêves, des aspirations, de chacun d'entre nous.



Quoique je ne sois pas très portée sur la religion, la meilleure façon d'exprimer ce que je veux dire serait de parler du paradis. Celui-ci, puisque c'est le paradis, n'est-il pas justement supposé être tel que nous le désirons? Alors, puisque chaque être perçoit SON paradis à SA façon, alors, il m'apparaît évident que le paradis ne soit pas descriptible...



C'est donc la même chose, je pense au niveau de l'idéal.



Il n'y a pas de réponse simple, unique, applicable pour tous. L'idéal est tel que nous envisageons qu'il devrait être. C'est pourquoi il importe de nous accrocher à un idéal réalisable. Car si nous tendons à nous axer vers l'atteinte d'un idéal impossible ou presque (par exemple: "Ah, moi mon idéal serait de gagner 10 millions à la lotto et ne plus jamais travailler de ma vie, avoir une maison avec 10 chambres, etc.") eh bien, on risque fort bien d'être toujours déçu, insatisfait et finir nos jours en ayant l'impresion qu'on a "manqué notre vie". À mon avis, il faut arriver à forger notre idéal selon les choses qui sont sous notre contrôle (cela nous permet davantage de s'assurer que nous pourrons l'atteindre).



Par exemple, bâtir son idéal en fonction de la réussite professionnelle est assez logique, puisque nous pouvons contrôler ce sentiment de réussite, premièrement, par les études que l'on réalise pour atteindre notre but et deuxièmement, par l'énergie, le temps et le coeur que l'on met dans notre travail. (Il faut faire attention par contre à ne pas tomber dans le fait de bâtir notre idéal en fonction du salaire, par exemple, car cela n'est pas de notre ressort à nous uniquement.)



Tout ça m'amène encore une fois à dire que nous sommes l'artisan de notre propre vie, l'artiste de la toile de notre bonheur...

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